L’affectation des terres pour les besoins de l’agriculture industrielle au détriment de celle familiale constitue souvent une source de tension. Pour prévenir d’éventuels conflits dans la zone de Mbane, objet de convoitises, le Forum civil de Saint-Louis invite le gouvernement à plus de transparence dans l’affection des terres.
Face au danger que peut constituer « l’accaparement des terres » à Mbane, le Forum civil de Saint-Louis exhorte le gouvernement du Sénégal à prendre la mesure des effets néfastes de ce phénomène « qui débouche inéluctablement sur la marginalisation de la petite exploitation familiale au profit de l’agro-industrie et de certaines oligarchies sociales ». Dans un communiqué, cette section de la Société civile met en garde sur le danger que constitue « le pourrissement de la situation » dans cette zone du Walo qui, ajoute le texte, précarise la paix sociale dans cette contrée depuis quelques années. La section sénégalaise de « Transparency » de la région Nord demande à l’Etat de ne jamais perdre de vue le fait que la terre n’est pas seulement un bien économique, qu’elle a aussi d’importantes dimensions sociales, politiques et culturelles. « Le souci légitime de viser une modernisation de l’agriculture ne doit pas se réaliser au détriment de la durabilité des ressources naturelles ou de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations autochtones », souligne le communiqué.
Par ailleurs, le Forum civil de Saint-Louis invite le gouvernement « à mettre fin à l’illégalité que constitue la reconduction des délégations spéciales après la durée de leur mandat et l’exhorte à réparer « cette injustice ». Par conséquent, la section de Saint-Louis recommande « une démarche concertée et une approche inclusive et participative pour traiter l’affectation du sol qui est toujours conçu comme terre nourricière pour les habitants et support de valeurs sociales et culturelles ».
Mame Latyr Fall, coordonnateur du Forum civil de Saint-Louis et ses camarades recommandent aussi l’audit du foncier avant toute affectation de terre. Ils demandent tout de même au gouvernement de procéder à la publication de la convention qui la lie à la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) ainsi qu’à son audit et son évaluation. Ils estiment que ceci doit se faire conformément au Code de transparence sur les finances publiques adopté par l’Assemblée nationale en sa séance du 18 décembre 2012 et promulgué par le président de la République le 27 décembre 2012.
Face au danger que peut constituer « l’accaparement des terres » à Mbane, le Forum civil de Saint-Louis exhorte le gouvernement du Sénégal à prendre la mesure des effets néfastes de ce phénomène « qui débouche inéluctablement sur la marginalisation de la petite exploitation familiale au profit de l’agro-industrie et de certaines oligarchies sociales ». Dans un communiqué, cette section de la Société civile met en garde sur le danger que constitue « le pourrissement de la situation » dans cette zone du Walo qui, ajoute le texte, précarise la paix sociale dans cette contrée depuis quelques années. La section sénégalaise de « Transparency » de la région Nord demande à l’Etat de ne jamais perdre de vue le fait que la terre n’est pas seulement un bien économique, qu’elle a aussi d’importantes dimensions sociales, politiques et culturelles. « Le souci légitime de viser une modernisation de l’agriculture ne doit pas se réaliser au détriment de la durabilité des ressources naturelles ou de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations autochtones », souligne le communiqué.
Par ailleurs, le Forum civil de Saint-Louis invite le gouvernement « à mettre fin à l’illégalité que constitue la reconduction des délégations spéciales après la durée de leur mandat et l’exhorte à réparer « cette injustice ». Par conséquent, la section de Saint-Louis recommande « une démarche concertée et une approche inclusive et participative pour traiter l’affectation du sol qui est toujours conçu comme terre nourricière pour les habitants et support de valeurs sociales et culturelles ».
Mame Latyr Fall, coordonnateur du Forum civil de Saint-Louis et ses camarades recommandent aussi l’audit du foncier avant toute affectation de terre. Ils demandent tout de même au gouvernement de procéder à la publication de la convention qui la lie à la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) ainsi qu’à son audit et son évaluation. Ils estiment que ceci doit se faire conformément au Code de transparence sur les finances publiques adopté par l’Assemblée nationale en sa séance du 18 décembre 2012 et promulgué par le président de la République le 27 décembre 2012.