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Affaire Me Bababacr Seye : Saint-Louis se souvient de son maire

Dimanche 15 Mai 2011

Affaire Me Bababacr Seye : Saint-Louis se souvient de son maire
L’ancien maire de Saint-louis et vice-président du Conseil Constitutionnel Me Bababacr Seye assassiné le 21 février 1993, vient de faire dix-huit ans sous terre. Nous vous livrons les grandes dates de cette affaire politico juridique. Des séances de lecture et priéres de ses proches aux quartiers Sud et Nord ont marqué la commémoration du décés de cet ancien président de la Linguére.
Retour sur les étapes marquantes dette affaire :
Le 21 février 1993, le Sénégal organise l’élection présidentielle. Abdou Diouf est réélu avec 58,4 % face à Abdoulaye Wade qui récolte 32,03 %
Le 9 mai 1993, ce sont les élections législatives. Le Ps obtient 84 sièges sur 120.
Le 15 mai 1993, Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel est assassiné par balles dans sa voiture par trois hommes qui circulaient à bord d'un véhicule. Son garde du corps est blessé.
Le 1e octobre 1993, Wade est inculpé pour ‘atteinte à la sûreté de l'Etat’ et ‘complicité d'assassinat’ dans le cadre de l'enquête. Son épouse, Viviane Wade et le député du Pds Abdoulaye Faye ont également été inculpés. Tous trois ont été laissés en liberté. La chambre d’accusation finira par lui décerner un non-lieu.
Quant à Clédor Sène, Assane Diop et Pape Ibrahima Diakhaté, jugés en Cour d’assises, ils seront condamnés à des peines allant de 18 à 20 ans de réclusion criminelle.
2002 : La bande à Clédor est élargie de prison. Elle a bénéficié d’un décret de grâce du président de la République
7 janvier 2005 : Vote de la loi d’amnistie plus connue sous le nom de Loi Ezzan du nom de son auteur, Ibrahima Isidore Ezzan, député de Kaffrine. Cette loi efface tous les crimes et délits politiques commis entre 1983 et 2004. Ce texte institue donc une amnistie pour tous les auteurs et commanditaires de crimes et délits en relation avec les élections de 1993 à 2004. Cette loi, qui fut adoptée par l’Assemblée nationale le 7 janvier de la même année par 70 voix contre 20, avait fait par la suite l’objet d’un recours devant le Conseil constitutionnel. Les 5 sages qui ont rendu leur décision le 9 février ont procédé à une ‘validation partielle’ du texte. Suffisant pour que le président Wade puisse promulguer le texte en toute légalité.
Le jeudi 17 avril 2005, Abdoulaye Wade annonce en Conseil des ministres, qu’il avait promulgué la loi Ezzan.


(Avec Walfadjri)


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