L'image touchante de la mort ne s'offre pas a l'homme sage comme un objet d'effroi,ni a l'homme pieux comme un dernier terme.Elle ramène le premier a l'étude de la vie, et lui apprend a en profiter; elle présente au second un avenir de bonheur, elle lui donne l'espérance au milieu de ses jours de tristesse.Pour l'un et pour l'autre,la mort devient la vie disait Goethe. Ce dimanche 4 janvier, nous n'etions pas nombreux pour prier sur ta dépouille mais tes proches étaient présents et tes amis ont fait le déplacement .
En faisant l'oraison funèbre , Madiodio a fait frémir plus d'un en évoquant vos liens d'amitié . Pour ma part, j'étais meurtri dans ma chair et me suis souvenu cette fameuse année ou tu es venu en Cote d'ivoire pour la première d'un film avec ton inséparable Conde . Nous avions sillonnes les artères de la ville et tes tableaux se sont vendus comme des petits pain et a coup de million. Je me souviens de ce mois de carême ou après ma descente du bureau, tu venais me chercher devant la Banque Africaine de développement a deux rues de ton hôtel, le Novotel.
Ce dimanche matin, en te voyant inerte toi qui aimais tant te mouvoir, tant te déplacer , j'ai eu mal au cœur . Jacob j'ai pas eu le courage de t'accompagner aTIAKA NDIAYE alors
Je me suis réfugie chez moi et je me suis recueilli devant un tableau que tu m'avais offert a Abidjan. Ce tableau continue a m'intriguer car ce n'est pas ta peinture habituelle oui Jacob ce tableau est unique avec deux yeux au regard perçant sur un fond d'un bleu chardon argente. Personne ne me croira mais j'ai vu le tableau pleurer a moins que ce ne soit moi
Adieu l'ami ,d'ici j'entends les vagues de l'ocean qui viennent s'écraser sur le flanc des barques au repos et juste a cote Mame Coumba Bang veille sur toi
Alain Maty Ndiaye
En faisant l'oraison funèbre , Madiodio a fait frémir plus d'un en évoquant vos liens d'amitié . Pour ma part, j'étais meurtri dans ma chair et me suis souvenu cette fameuse année ou tu es venu en Cote d'ivoire pour la première d'un film avec ton inséparable Conde . Nous avions sillonnes les artères de la ville et tes tableaux se sont vendus comme des petits pain et a coup de million. Je me souviens de ce mois de carême ou après ma descente du bureau, tu venais me chercher devant la Banque Africaine de développement a deux rues de ton hôtel, le Novotel.
Ce dimanche matin, en te voyant inerte toi qui aimais tant te mouvoir, tant te déplacer , j'ai eu mal au cœur . Jacob j'ai pas eu le courage de t'accompagner aTIAKA NDIAYE alors
Je me suis réfugie chez moi et je me suis recueilli devant un tableau que tu m'avais offert a Abidjan. Ce tableau continue a m'intriguer car ce n'est pas ta peinture habituelle oui Jacob ce tableau est unique avec deux yeux au regard perçant sur un fond d'un bleu chardon argente. Personne ne me croira mais j'ai vu le tableau pleurer a moins que ce ne soit moi
Adieu l'ami ,d'ici j'entends les vagues de l'ocean qui viennent s'écraser sur le flanc des barques au repos et juste a cote Mame Coumba Bang veille sur toi
Alain Maty Ndiaye