Sur la centaine de millions de francs Cfa annoncée pour le financement de micro projets à leur intention, les femmes entrepreneurs du département de Podor n’en ont reçu que 22 millions à ce jour. Et sur cette enveloppe déboursée par le ministre, nombreuses sont les femmes du département qui ont émis des réserves. Pire encore, certains groupements ont même vu leur financement minoré au moment où d’autres ne savent plus à quelle promesse se fier de la part du ministre de l'Entreprenariat féminin et de la Microfinance. C’est le cas de la présidente du groupement des femmes de Weyndé Dieng, fort de 267 membres, dirigé par Coumba Ibra Dieng. Ayant déjà reçue un chèque de cinq millions du ministre, elle a été sommé, quelques heures après, de le rendre prétextant qu’elle ne devait recevoir que 1,5 million de francs Cfa. ‘Après avoir refusé de prendre cette enveloppe, on m’a, entre temps proposé, un chèque de deux millions. Ce que j’ai encore refusé catégoriquement avant que je n’exige les 5 millions destinés à mon groupement’, souligne Coumba Ibra Dieng. Une situation vivement déplorée par Fatou Anne, présidente du réseau des femmes pour l’action solidaire et l’entreprenariat de Podor, un réseau fort de 32 mille membres, selon cette dernière, par ailleurs première adjointe au maire de Démet et chargée de mission à l’Assemblée nationale.
Leur dossier en bonne et due forme, ce groupement de femmes n’a encore reçu aucun sou. ‘Nous ne pouvons comprendre cette ségrégation car l’argent est distribué au gré et aux humeurs du ministre à celles-là qu’elle préfère et qui ne sont pas pourtant plus méritantes que nous’, dénonce la présidente du réseau. Une colère partagée par Fama Diallo, de Sinthiou Dangdé, conseillère rurale et présidente des femmes libérales de la communauté rurale de Dodel. Selon cette dernière, aucune des femmes de sa communauté rurale n’a reçu un seul sou provenant des financements que le ministre est en train de donner à tort et à travers. ‘C’est comme si nous ne faisions pas parties de ces financements et pourtant nous avons toutes montré notre degré d’organisation et de savoir-faire dans les différentes associations de développement que nous avons crées. Personne n’est mieux organisée que les femmes de la communauté rurale de Dodel’, s’indigne Fama Diallo.
Dans la commune de Podor, Amy N’Diongue, présidente du groupement Boko Jom, explique que depuis l’alternance les femmes de sa commune n’ont jamais été prises en compte par ces financements. Pour elle, seules les femmes libérales sont financées dans sa commune. ‘C’est certainement parce que nous sommes de l’opposition que nous n’avons pas droit à ces financements’, dit Amy N’Diongue.
Très remontées contre Seynabou Ly MBacké, qu’elles accusent de deux poids deux mesures, ces actrices à la base avouent ne pas comprendre que des quartiers de la banlieue dakaroise reçoivent plus que l’ensemble du département de Podor.
Ainsi, n’eut été l’intervention de certains responsables libéraux présents à la rencontre de N’Dioum, les femmes libérales du département avaient promis non seulement de huer leur ministre mais avaient également décidé, au moment où leur ministre devait prendre parole, de se lever toutes pour boycotter le discours de cette dernière.
Abou KANE
Leur dossier en bonne et due forme, ce groupement de femmes n’a encore reçu aucun sou. ‘Nous ne pouvons comprendre cette ségrégation car l’argent est distribué au gré et aux humeurs du ministre à celles-là qu’elle préfère et qui ne sont pas pourtant plus méritantes que nous’, dénonce la présidente du réseau. Une colère partagée par Fama Diallo, de Sinthiou Dangdé, conseillère rurale et présidente des femmes libérales de la communauté rurale de Dodel. Selon cette dernière, aucune des femmes de sa communauté rurale n’a reçu un seul sou provenant des financements que le ministre est en train de donner à tort et à travers. ‘C’est comme si nous ne faisions pas parties de ces financements et pourtant nous avons toutes montré notre degré d’organisation et de savoir-faire dans les différentes associations de développement que nous avons crées. Personne n’est mieux organisée que les femmes de la communauté rurale de Dodel’, s’indigne Fama Diallo.
Dans la commune de Podor, Amy N’Diongue, présidente du groupement Boko Jom, explique que depuis l’alternance les femmes de sa commune n’ont jamais été prises en compte par ces financements. Pour elle, seules les femmes libérales sont financées dans sa commune. ‘C’est certainement parce que nous sommes de l’opposition que nous n’avons pas droit à ces financements’, dit Amy N’Diongue.
Très remontées contre Seynabou Ly MBacké, qu’elles accusent de deux poids deux mesures, ces actrices à la base avouent ne pas comprendre que des quartiers de la banlieue dakaroise reçoivent plus que l’ensemble du département de Podor.
Ainsi, n’eut été l’intervention de certains responsables libéraux présents à la rencontre de N’Dioum, les femmes libérales du département avaient promis non seulement de huer leur ministre mais avaient également décidé, au moment où leur ministre devait prendre parole, de se lever toutes pour boycotter le discours de cette dernière.
Abou KANE