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Ablaye Cissoko en quelques mots …

Mardi 10 Mars 2015

Griot installé à St Louis du Sénégal, Ablaye Cissoko fait partie des maîtres de la Kora. On dit de cette harpe luth du Royaume mandingue qu’elle était le bien le plus précieux et disputé de la femme-génie. De cette créature céleste, Ablaye semble avoir hérité la grâce.

Descendant d’une famille de griot Ablaye Cissokho commence à jouer de la kora à l’âge de 8 ans et mène son premier concert à 12 ans. Il s’inscrit par la suite au conservatoire de musique de Dakar et monte un groupe de 10 choristes avec ses frères et sœurs. C’est en 1986 qu’il fait sa première représentation internationale à Oslo en Norvège. Puis il se rend à Saint-Louis du Sénégal et tombe amoureux de la ville avant d’y fonder une famille.

En 1996 Cissokho collabore à un concert avec Jacques Higelin. En 2000 le Jazz rentre dans sa vie et Cissokho s’engage dans le groupe « African Project » dans le cadre du festival internationale de jazz de Saint-Louis accompagné de Philippe Sélam au saxophone, Linley Marthe à la basse, Gilles Renne à la guitare, Aziz Diop à la batterie et Ali Keita au balafon. En 2001 et 2002 il se produit de nouveau au festival de jazz sous la direction de François Janneau avec le groupe Saint-Louis Jazz Orchestra. L’Orchestra Saint-Louis Jazz sera d’ailleurs invité au courant de l’année 2001 par le ministre Jack Lang pour la fête de la musique en Juin 2001. La même année Abdoulaye Cissokho enregistre un album avec la bande Marco Jazz et part en tournée au Kazakhstan et Kirghizistan.

En 2004 Ablaye se fait connaître avec son premier disque solo « DIAM » (Ma Case Records / Agence Ramdam) puis connaît une véritable reconnaissance avec l’album « GRIOT ROUGE » en 2006 (Ma Case Records / Agence Ramdam). Il jouera et enregistrera par la suite dans le monde entier, avec Volker Goetze, François Jeanneau, … Le Musée du Quai Branly lui offrira une après midi « Carte Blanche » en juin 2008.

La douceur de son timbre, la finesse de ses lignes mélodiques, la fluidité de son doigté, sa virtuosité sans tapage, ses propos d’une générosité ciselée ... telles sont les marques de ce musicien hors pair qui se produit depuis de nombreuses années en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen Orient.

Son jeu est une prodigieuse démonstration de musicalité et de générosité, si bien qu'il est appelé régulièrement aux côtés de pointures nationales et internationales telles Omar Pene, François Jeanneau, Emmanuel Bex, François Verly, Volker Goetze, Simon Goubert, Majid Bekkas, Richard Galliano ou Randy Weston (sur le St Louis Jazz Festival …) ou Eduardo Egüez (avec l’Odisea Negra).


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