
Le Festival national des arts et cultures qui s’est tenu le mois de janvier dernier à Saint-Louis aura été un prétexte pour la gestionnaire de la Galerie Arte nichée aux bords du Fleuve dans le quartier Sud de la capitale du nord, de proposer aux visiteurs une exposition d’œuvres d’art axé sur les dernières réalisation du jeune Abdoukarim Fall.
Trente ans à peine, l’enfant de Guet Ndar a pourtant été fraichement sélectionné pour participer au dernier Salon national des arts plastiques qui s’était tenu il y’à quelques mois à la Galerie nationale de l’avenue Albert Sarrault. Une performance pour ce jeune artiste dont les œuvres ont partagé les cimaises de cette illustre galerie avec celles de grands plasticiens connus dans le milieu des arts sénégalais.
Intitulée «Rêveries d’un fleuve», cette exposition individuelle a été bien couru par les amateurs d’art et quelques touristes désireux de se faire une idée du niveau de la création sénégalaise, saint-louisienne en particulier. Les échos qui lui sont d’ailleurs parvenus durant ces jours, ont été plus que flatteurs car le jeune autodidacte manie le pinceau comme un véritable professionnel auquel le talent ne semble guère manquer. Des compliments qu’il prend avec philosophie et humilité. Ce qui est, du reste, une grande qualité pour Abdoukarim qui ne donne pas de la voix et qui n’aime plastronner pour expliquer sa technique et les thèmes développés dans le cadre de sa démarche artistique. Et pourtant, vu le talent immense de cet ancien élève du maitre Baye Mouké Traoré, nombre de professionnels et d’amoureux de l’art interrogés sur le travail de ce jeune prodige qui avait déjà commis une belle exposition en 2008 et intitulée «Sauvons le patrimoine», lui tirent le chapeau et ne semblent tarir d’éloges en son endroit.
Né en juin 1982 et après des études aux collèges Léontine Gracianet et Amadou Dugay Clédor Ndiaye de Saint-Louis, Abdou répondra à l’appel des cimaises. Admis aux Ateliers Araignée de Baye Mouké Traoré (Lauréat du Grand Prix du Président de la République pour les Arts en 1986), il participera ensuite à la résidence artistique «Les talibés de Mame Coumba Bang» avant d’exposer ses premières œuvres dans le cadre du Centre culturel Français Gaston Berger de Saint-Louis.
D’ailleurs, son talent ne passera pas inaperçu et le jeune artiste accrochera une nouvelle fois ses œuvres sur les mêmes cimaises d’un lieu aussi réputé. Suivront tour à tour et à intervalles réguliers, des sélections pour des rencontres qui se sont tenues au pays et à l’étranger, des workshops en compagnie d’artistes issus diverses horizons, des participations à des événements plus que cotés et qui se sont tenus au Sénégal ainsi que des distinctions glanées ça et là. Parmi ces performances citées plus haut, l’on peut évoquer la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), des éditions de la manifestation artistique «Gorée, regards sur Cours », la croisière artistico-littéraire «Rencontre sur le fleuve Sénégal » organisée par l’Association des Ecrivains du Sénégal, la réalisation du fond de scène de la création théâtrale «Ma vie dans la brousse des fantômes» du français Guy Lenoir, etc.
Abdoukarim qui s’est greffé au Collectif Wallu Haïti dans le cadre d’une exposition collective qui s’était tenue en 2010 à la Galerie nationale d’art de Dakar, est un habitué des deux si belles galeries Arte de Dakar et Saint-Louis. Dans ces lieux, il a eu à présenter l’exposition individuelle «Saint-Louis, cité magique» et donner de son talent pour une exhibition collective d’œuvres consacrée à l’histoire de l’aéropostale sous le titre «Vol de nuit». Nous sommes en 2010. Et le futur est scruté comme un vent d’air frais comparable à celui qui balaie quasi perpétuellement sa belle ville qui l’inspire tant et que l’artiste ne voudrait jamais quitter pour ne pas bouleverser son inspiration.
Pape Makhtar FALL / FOCUS
Trente ans à peine, l’enfant de Guet Ndar a pourtant été fraichement sélectionné pour participer au dernier Salon national des arts plastiques qui s’était tenu il y’à quelques mois à la Galerie nationale de l’avenue Albert Sarrault. Une performance pour ce jeune artiste dont les œuvres ont partagé les cimaises de cette illustre galerie avec celles de grands plasticiens connus dans le milieu des arts sénégalais.
Intitulée «Rêveries d’un fleuve», cette exposition individuelle a été bien couru par les amateurs d’art et quelques touristes désireux de se faire une idée du niveau de la création sénégalaise, saint-louisienne en particulier. Les échos qui lui sont d’ailleurs parvenus durant ces jours, ont été plus que flatteurs car le jeune autodidacte manie le pinceau comme un véritable professionnel auquel le talent ne semble guère manquer. Des compliments qu’il prend avec philosophie et humilité. Ce qui est, du reste, une grande qualité pour Abdoukarim qui ne donne pas de la voix et qui n’aime plastronner pour expliquer sa technique et les thèmes développés dans le cadre de sa démarche artistique. Et pourtant, vu le talent immense de cet ancien élève du maitre Baye Mouké Traoré, nombre de professionnels et d’amoureux de l’art interrogés sur le travail de ce jeune prodige qui avait déjà commis une belle exposition en 2008 et intitulée «Sauvons le patrimoine», lui tirent le chapeau et ne semblent tarir d’éloges en son endroit.
Né en juin 1982 et après des études aux collèges Léontine Gracianet et Amadou Dugay Clédor Ndiaye de Saint-Louis, Abdou répondra à l’appel des cimaises. Admis aux Ateliers Araignée de Baye Mouké Traoré (Lauréat du Grand Prix du Président de la République pour les Arts en 1986), il participera ensuite à la résidence artistique «Les talibés de Mame Coumba Bang» avant d’exposer ses premières œuvres dans le cadre du Centre culturel Français Gaston Berger de Saint-Louis.
D’ailleurs, son talent ne passera pas inaperçu et le jeune artiste accrochera une nouvelle fois ses œuvres sur les mêmes cimaises d’un lieu aussi réputé. Suivront tour à tour et à intervalles réguliers, des sélections pour des rencontres qui se sont tenues au pays et à l’étranger, des workshops en compagnie d’artistes issus diverses horizons, des participations à des événements plus que cotés et qui se sont tenus au Sénégal ainsi que des distinctions glanées ça et là. Parmi ces performances citées plus haut, l’on peut évoquer la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), des éditions de la manifestation artistique «Gorée, regards sur Cours », la croisière artistico-littéraire «Rencontre sur le fleuve Sénégal » organisée par l’Association des Ecrivains du Sénégal, la réalisation du fond de scène de la création théâtrale «Ma vie dans la brousse des fantômes» du français Guy Lenoir, etc.
Abdoukarim qui s’est greffé au Collectif Wallu Haïti dans le cadre d’une exposition collective qui s’était tenue en 2010 à la Galerie nationale d’art de Dakar, est un habitué des deux si belles galeries Arte de Dakar et Saint-Louis. Dans ces lieux, il a eu à présenter l’exposition individuelle «Saint-Louis, cité magique» et donner de son talent pour une exhibition collective d’œuvres consacrée à l’histoire de l’aéropostale sous le titre «Vol de nuit». Nous sommes en 2010. Et le futur est scruté comme un vent d’air frais comparable à celui qui balaie quasi perpétuellement sa belle ville qui l’inspire tant et que l’artiste ne voudrait jamais quitter pour ne pas bouleverser son inspiration.
Pape Makhtar FALL / FOCUS