L’ancien Président du Tchad exilé au Sénégal et soupçonné de crimes contre l’humanité a été arrêté et gardé à vue ce dimanche. Son arrestation intervient quelques heures après la fin de la visite que le président des Etats-Unis, Barack Obama a effectuée au Sénégal. Les Américains ont-ils mis la pression sur les autorités sénégalaises pour la tenue rapide du procès de l’ancien dictateur du Tchad ?
En tout cas, lors de son séjour à Dakar, Barack Obama a rencontré à la Cour suprême, les responsables des juridictions de 12 pays africains. Il a "félicité" le Sénégal pour ses "efforts" en vue d'organiser sur son sol le procès de l'ex-président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar depuis 1990, et accusé de crimes contre l'humanité.
Le Locataire de la maison blanche a aussi promis le soutien de son pays pour la réussite du procès. Sa sortie été largement approuvée par les organisations de défense des droits de l’homme qui mènent une lutte hardie pour faire juger l’ancien dictateur. « Le Sénégal mérite d’être félicité pour avoir ouvert aux victimes de Hissène Habré, qui souffrent depuis trop longtemps, une voie vers la justice », a déclaré Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch qui travaille avec les victimes de Hissène Habré depuis 1999. « Le procès de Hissène Habré, s’il est juste et équitable, pourrait marquer un tournant pour la justice en Afrique. », a ajouté M. Broody.
Le séjour de Barack Obama a semblé accélérer les choses. M. Habré a été interpellé dans sa résidence située aux Mamelles de Dakar et placé en garde à vue, en attendant d'être entendu par le procureur général de la des chambres africaines extraordinaires" instituées dans les juridictions sénégalaises en vue de la tenue de son procès, a dit Marcel Mendy dans un entretien téléphonique avec l'Aps.
L’arrestation de M. Habré a semblé surprendre ses avocats et sa famille. « On vient de procéder à l'arrestation de M. Hissène Habré. On est en train de le conduire vers une destination inconnue. Je crois que les organisations de défense des droits ont l'occasion de montrer qu'elles se battent pour le respect scrupuleux des droits humains. Habré a été enlevée. C’est une décision arbitraire », a dénoncé son avocat El Hadji Diouf.
Tout semble montrer que le dossier de l’ancien dictateur est entré dans une phase décisive. La communauté internationale est à l’écoute de la justice sénégalaise qui est appelée à prendre des décisions qui vont impacter l’avenir du monde moderne.
Issa Ndiaye
Pressafrik
En tout cas, lors de son séjour à Dakar, Barack Obama a rencontré à la Cour suprême, les responsables des juridictions de 12 pays africains. Il a "félicité" le Sénégal pour ses "efforts" en vue d'organiser sur son sol le procès de l'ex-président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar depuis 1990, et accusé de crimes contre l'humanité.
Le Locataire de la maison blanche a aussi promis le soutien de son pays pour la réussite du procès. Sa sortie été largement approuvée par les organisations de défense des droits de l’homme qui mènent une lutte hardie pour faire juger l’ancien dictateur. « Le Sénégal mérite d’être félicité pour avoir ouvert aux victimes de Hissène Habré, qui souffrent depuis trop longtemps, une voie vers la justice », a déclaré Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch qui travaille avec les victimes de Hissène Habré depuis 1999. « Le procès de Hissène Habré, s’il est juste et équitable, pourrait marquer un tournant pour la justice en Afrique. », a ajouté M. Broody.
Le séjour de Barack Obama a semblé accélérer les choses. M. Habré a été interpellé dans sa résidence située aux Mamelles de Dakar et placé en garde à vue, en attendant d'être entendu par le procureur général de la des chambres africaines extraordinaires" instituées dans les juridictions sénégalaises en vue de la tenue de son procès, a dit Marcel Mendy dans un entretien téléphonique avec l'Aps.
L’arrestation de M. Habré a semblé surprendre ses avocats et sa famille. « On vient de procéder à l'arrestation de M. Hissène Habré. On est en train de le conduire vers une destination inconnue. Je crois que les organisations de défense des droits ont l'occasion de montrer qu'elles se battent pour le respect scrupuleux des droits humains. Habré a été enlevée. C’est une décision arbitraire », a dénoncé son avocat El Hadji Diouf.
Tout semble montrer que le dossier de l’ancien dictateur est entré dans une phase décisive. La communauté internationale est à l’écoute de la justice sénégalaise qui est appelée à prendre des décisions qui vont impacter l’avenir du monde moderne.
Issa Ndiaye
Pressafrik