Les républicains sont passés de 45 à au moins 51 sièges sur 100, selon les projections des télévisions américaines. Ils ont battu les démocrates en Virginie-Occidentale, au Montana, au Colorado, dans le Dakota du Sud, en Arkansas en Iowa et en Caroline du Nord. Une sénatoriale restait en suspens en Louisiane, où un second tour aura lieu le 6 décembre. Les démocrates ont sauvé leur siège du New Hampshire.
A la Chambre des représentants, qui était entièrement renouvelée, les républicains gardent leur majorité. Selon les projections de la chaîne NBC, ils devraient obtenir 242 sièges sur 435, contre 233 actuellement.
« UNE OBLIGATION DE TRAVAILLER ENSEMBLE »
En étant réélu à son poste dans le Kentucky après une dure campagne, le sénateur Mitch McConnell est devenu l'homme fort du Sénat puisque c'est lui qui conduira la majorité républicaine. Après sa victoire, il a déclaré :
« Je ne m'attends pas à ce que le président se réveille demain et considère le monde différemment. Il sait que moi non plus. Mais nous avons tous les deux une obligation de travailler ensemble sur les questions sur lesquelles nous pouvons être d'accord. »
Son prédécesseur Harry Reid l'a félicité, affirmant, comme l'ont fait tous les candidats démocrates battus, que les électeurs souhaitent que les deux partis travaillent ensemble.
BARACK OBAMA AUX MAINS LIÉES
Barack Obama, au plus bas dans les sondages, finira donc son deuxième mandat avec le parti adverse contrôlant les deux chambres du Congrès, une cohabitation à l'américaine, comme ce fut le cas avec George W. Bush, Bill Clinton, George H. W. Bush et Ronald Reagan. Sans le Sénat, M. Obama perd tout relais législatif.
La voie réglementaire des executive orders (« décrets présidentiels ») ne permet pas de contourner totalement le Congrès, ce qui implique que ses opposants pourront peser sur sa politique.
Cette défaite écorne notamment son pouvoir de nomination concernant les secrétaires de son gouvernement – dont Eric Holder, procureur général des Etats-Unis, qui doit être remplacé – ainsi que d’éventuelles nominations à la Cour suprême. Un Congrès républicain pèsera à ne point douter sur la politique étrangère de M. Obama, notamment sur le dossier des négociations avec l’Iran auxquelles les républicains sont hostiles, même s’il s’agit du secteur où les marges de manœuvres du président sont les plus grandes.
M. Obama, qui ne s'est pas exprimé le jour de l'élection, a invité les responsables du Congrès à la Maison Blanche, vendredi. Le nouveau Congrès commencera son mandat le 3 janvier. Les républicains contrôleront les deux chambres pour la première fois depuis 2006.
A la Chambre des représentants, qui était entièrement renouvelée, les républicains gardent leur majorité. Selon les projections de la chaîne NBC, ils devraient obtenir 242 sièges sur 435, contre 233 actuellement.
« UNE OBLIGATION DE TRAVAILLER ENSEMBLE »
En étant réélu à son poste dans le Kentucky après une dure campagne, le sénateur Mitch McConnell est devenu l'homme fort du Sénat puisque c'est lui qui conduira la majorité républicaine. Après sa victoire, il a déclaré :
« Je ne m'attends pas à ce que le président se réveille demain et considère le monde différemment. Il sait que moi non plus. Mais nous avons tous les deux une obligation de travailler ensemble sur les questions sur lesquelles nous pouvons être d'accord. »
Son prédécesseur Harry Reid l'a félicité, affirmant, comme l'ont fait tous les candidats démocrates battus, que les électeurs souhaitent que les deux partis travaillent ensemble.
BARACK OBAMA AUX MAINS LIÉES
Barack Obama, au plus bas dans les sondages, finira donc son deuxième mandat avec le parti adverse contrôlant les deux chambres du Congrès, une cohabitation à l'américaine, comme ce fut le cas avec George W. Bush, Bill Clinton, George H. W. Bush et Ronald Reagan. Sans le Sénat, M. Obama perd tout relais législatif.
La voie réglementaire des executive orders (« décrets présidentiels ») ne permet pas de contourner totalement le Congrès, ce qui implique que ses opposants pourront peser sur sa politique.
Cette défaite écorne notamment son pouvoir de nomination concernant les secrétaires de son gouvernement – dont Eric Holder, procureur général des Etats-Unis, qui doit être remplacé – ainsi que d’éventuelles nominations à la Cour suprême. Un Congrès républicain pèsera à ne point douter sur la politique étrangère de M. Obama, notamment sur le dossier des négociations avec l’Iran auxquelles les républicains sont hostiles, même s’il s’agit du secteur où les marges de manœuvres du président sont les plus grandes.
M. Obama, qui ne s'est pas exprimé le jour de l'élection, a invité les responsables du Congrès à la Maison Blanche, vendredi. Le nouveau Congrès commencera son mandat le 3 janvier. Les républicains contrôleront les deux chambres pour la première fois depuis 2006.