A Saint-Louis (Nord), les violences faites aux femmes représentent 60% des contentieux familiaux instruits par le tribunal ou soumis au service régional de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), a indiqué dimanche la coordonnatrice du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes, Mame Diarra Diop.
Mme Diop s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un forum sur les violences faites aux femmes. Cette rencontre était organisé par le comité de lutte contre cette forme de violence et la Coopération allemande.
Ce pourcentage ''est loin de la réalité, car la plupart des femmes préfèrent souffrir dans la dignité'' que de se plaindre auprès des autorités judiciaires ou de l'AEMO, selon Mme Diop, qui invite les femmes à ''briser le silence''.
''Pour éradiquer ce fléau et sensibiliser sur ses conséquences dangereuses sur l’éducation des enfants issus de tels couples, le comité va, jusqu’au mois de janvier, mener une campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et aux enfants.
Baye Ndaraw Diop, chef du service régional de l’AEMO, a dit que ''la société patriarcale légitime le droit pour les hommes d’être violents envers les femmes''.
''La violence à l’égard des femmes découle essentiellement du statut inférieur accordé à la femme dans la famille et la société. Toutes les formes de violences, physique, psychologique ou sexuelle, qui sont exercées dans les foyers ou dans la société, sont liées au pouvoir, aux prérogatives et à l’autorité que détiennent les hommes'', a-t-il expliqué.
M. Diop, qui participait au forum, a indiqué que la ''violence [à l'égard des femmes] peut prendre plusieurs formes : économique, culturelle, etc.''
Des nombreux témoignages ont été faits par des femmes lors du forum, qui était organisé à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
''Dans le monde entier, des millions de femmes et de filles sont agressées, battues, violées, mutilées ou même assassinées, victimes en cela de violations choquantes de leurs droits fondamentaux'', écrit le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, à l'occasion de cette journée célébrée dimanche.
Il a signalé, dans son message publié sur le site Internet des Nations unies, que ''la proportion de femmes qui subissent des sévices physiques ou sexuels à un moment de leur vie peut atteindre 70%, et jusqu’à un quart de l’ensemble des femmes enceintes''.
M. Ban ''demande à tous les gouvernements de tenir l’engagement qu’ils ont pris de faire cesser toutes les formes de violence contre les femmes et les filles''.
Ahmad Mouslim Diba
APS.SN
Mme Diop s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un forum sur les violences faites aux femmes. Cette rencontre était organisé par le comité de lutte contre cette forme de violence et la Coopération allemande.
Ce pourcentage ''est loin de la réalité, car la plupart des femmes préfèrent souffrir dans la dignité'' que de se plaindre auprès des autorités judiciaires ou de l'AEMO, selon Mme Diop, qui invite les femmes à ''briser le silence''.
''Pour éradiquer ce fléau et sensibiliser sur ses conséquences dangereuses sur l’éducation des enfants issus de tels couples, le comité va, jusqu’au mois de janvier, mener une campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et aux enfants.
Baye Ndaraw Diop, chef du service régional de l’AEMO, a dit que ''la société patriarcale légitime le droit pour les hommes d’être violents envers les femmes''.
''La violence à l’égard des femmes découle essentiellement du statut inférieur accordé à la femme dans la famille et la société. Toutes les formes de violences, physique, psychologique ou sexuelle, qui sont exercées dans les foyers ou dans la société, sont liées au pouvoir, aux prérogatives et à l’autorité que détiennent les hommes'', a-t-il expliqué.
M. Diop, qui participait au forum, a indiqué que la ''violence [à l'égard des femmes] peut prendre plusieurs formes : économique, culturelle, etc.''
Des nombreux témoignages ont été faits par des femmes lors du forum, qui était organisé à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
''Dans le monde entier, des millions de femmes et de filles sont agressées, battues, violées, mutilées ou même assassinées, victimes en cela de violations choquantes de leurs droits fondamentaux'', écrit le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, à l'occasion de cette journée célébrée dimanche.
Il a signalé, dans son message publié sur le site Internet des Nations unies, que ''la proportion de femmes qui subissent des sévices physiques ou sexuels à un moment de leur vie peut atteindre 70%, et jusqu’à un quart de l’ensemble des femmes enceintes''.
M. Ban ''demande à tous les gouvernements de tenir l’engagement qu’ils ont pris de faire cesser toutes les formes de violence contre les femmes et les filles''.
Ahmad Mouslim Diba
APS.SN