Épouses des commerçants européens, elles étaient de puissants courtiers commerciaux développant leur propre culture hybride euro-africaine.
"Les tenues Signares nous rappellent nos ancêtres, elles nous permettent de connaître notre histoire, nos racines et de mieux nous imprégner de notre culture. Nous sommes vraiment fiers de porter ces vêtements." s'est confiéeAwa Marie Sy, élève et mannequin.
Si leur glamour est toujours présent dans la mémoire populaire, les "Signares" sont toutefois contestées par certains, car leur fortune s'est aussi construite grâce au commerce des esclaves.
En 1999, la crétarice Aissata Kane Lo fait revivre le festival "Fanal", une coutume qui voyait autrefois les "Signares" se rendre à la messe de minuit à la lumière des lanternes.
Aujourd'hui, les femmes se déguisent en Signares pour le festival chaque année.
Bouffantes sous le ventre, ornées de volants et de dentelles, les robes de signaris sont d’un autre temps. Les tailleurs de Saint-Louis comme Mme Diallo qui ont appris à coudre ces modèles sont extrêmement sollicités. Par des jeunes qui filles fières de porter des robes portées par leur ancetre, par des organisateurs d’événements pour qui les "Signares" font partie du patrimoine de Saint -Louis.
"Nous oublions qu'elles [les Signares] étaient là, que les femmes ont toujours été là. Les femmes ont joué un grand rôle, alors nous devons vraiment leur donner la place qui leur revient et nous assurer qu'elles ne servent pas seulement de toile de fond, parce qu'à l'heure actuelle, c'est juste ça, une toile de fond, du folklore. Ça ne devrait plus être comme ça." a déclaré Aminata Sall, chercheuse au Centre de recherche et de documentation sénégalais.
Les commerçants français ont fondé la ville e Saint-Louis au milieu du 17e siècle, sur cette île alors située à l'embouchure du fleuve Sénégal. Rapidement, Saint-Louis devient un centre important.
Le mariage des commerçants européens avec des femmes autochtones devient une pratique courante qui leur permet à elles et à leurs descendants métis des possibilités d’ascension sociale.
Selon les récits des voyageurs, du 18ème au milieu du 19ème, les "Signares" étaient le symbole d’une bourgeoisie féminine en pleine apogée.
Les liens entre les "Signares" et la traite des esclaves sont soit inconnus, soit passés sous silence.
Elles disparurent à partir du milieu du 19ème siècle, avec l'abolition de la traite des esclaves et les restrictions françaises sur le commerce local.
Africanews
"Les tenues Signares nous rappellent nos ancêtres, elles nous permettent de connaître notre histoire, nos racines et de mieux nous imprégner de notre culture. Nous sommes vraiment fiers de porter ces vêtements." s'est confiéeAwa Marie Sy, élève et mannequin.
Si leur glamour est toujours présent dans la mémoire populaire, les "Signares" sont toutefois contestées par certains, car leur fortune s'est aussi construite grâce au commerce des esclaves.
En 1999, la crétarice Aissata Kane Lo fait revivre le festival "Fanal", une coutume qui voyait autrefois les "Signares" se rendre à la messe de minuit à la lumière des lanternes.
Aujourd'hui, les femmes se déguisent en Signares pour le festival chaque année.
Bouffantes sous le ventre, ornées de volants et de dentelles, les robes de signaris sont d’un autre temps. Les tailleurs de Saint-Louis comme Mme Diallo qui ont appris à coudre ces modèles sont extrêmement sollicités. Par des jeunes qui filles fières de porter des robes portées par leur ancetre, par des organisateurs d’événements pour qui les "Signares" font partie du patrimoine de Saint -Louis.
"Nous oublions qu'elles [les Signares] étaient là, que les femmes ont toujours été là. Les femmes ont joué un grand rôle, alors nous devons vraiment leur donner la place qui leur revient et nous assurer qu'elles ne servent pas seulement de toile de fond, parce qu'à l'heure actuelle, c'est juste ça, une toile de fond, du folklore. Ça ne devrait plus être comme ça." a déclaré Aminata Sall, chercheuse au Centre de recherche et de documentation sénégalais.
Les commerçants français ont fondé la ville e Saint-Louis au milieu du 17e siècle, sur cette île alors située à l'embouchure du fleuve Sénégal. Rapidement, Saint-Louis devient un centre important.
Le mariage des commerçants européens avec des femmes autochtones devient une pratique courante qui leur permet à elles et à leurs descendants métis des possibilités d’ascension sociale.
Selon les récits des voyageurs, du 18ème au milieu du 19ème, les "Signares" étaient le symbole d’une bourgeoisie féminine en pleine apogée.
Les liens entre les "Signares" et la traite des esclaves sont soit inconnus, soit passés sous silence.
Elles disparurent à partir du milieu du 19ème siècle, avec l'abolition de la traite des esclaves et les restrictions françaises sur le commerce local.
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