Le docteur Fatou Diop Sall, coordonnateur du Groupe d’études et de recherche genre et sociétés (GESTES) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a affirmé mercredi, que 52% des cas de violences et contraintes mentales, sexuelles et de privation de liberté sont enregistrés dans les régions de Thiès, Diourbel et Dakar.
Selon elle, ces statistiques sont tirées d’une enquête du GESTES sur un échantillon de 1.200 ménages entre la période 2012-2013, sur des violences sur des femmes qui sont dues essentiellement à ''des situations économiques de pauvreté, de chômage, de migrations internes et de la prolifération de quartiers spontanés''.
Le docteur Sall, qui animait une conférence publique sur le thème : ‘’violence basée sur le genre’’, à l’UFR Santé de l'Université de Thiès a précisé que les écoles, les lycées et les universités ''ne sont pas épargnés de ces violences''.
Elle a indiqué qu’au niveau des ces espaces scolaires, ''les violences faites aux femmes, sont dues au manque d’espace de dialogue, d’information et de sensibilisation''.
Au sein des entreprises et dans certains milieux professionnels, la prévalence des violences psychologiques s’élève à 35,5 pour cent, a-t-elle fait observer.
La conférencière a également formulé des recommandations qui tournent autour de la sensibilisation des parlementaires, l’intégration du genre dans le curriculum des écoles, le renforcement du plaidoyer et la création de structures spécifiques d’accueil des victimes.
APS
Selon elle, ces statistiques sont tirées d’une enquête du GESTES sur un échantillon de 1.200 ménages entre la période 2012-2013, sur des violences sur des femmes qui sont dues essentiellement à ''des situations économiques de pauvreté, de chômage, de migrations internes et de la prolifération de quartiers spontanés''.
Le docteur Sall, qui animait une conférence publique sur le thème : ‘’violence basée sur le genre’’, à l’UFR Santé de l'Université de Thiès a précisé que les écoles, les lycées et les universités ''ne sont pas épargnés de ces violences''.
Elle a indiqué qu’au niveau des ces espaces scolaires, ''les violences faites aux femmes, sont dues au manque d’espace de dialogue, d’information et de sensibilisation''.
Au sein des entreprises et dans certains milieux professionnels, la prévalence des violences psychologiques s’élève à 35,5 pour cent, a-t-elle fait observer.
La conférencière a également formulé des recommandations qui tournent autour de la sensibilisation des parlementaires, l’intégration du genre dans le curriculum des écoles, le renforcement du plaidoyer et la création de structures spécifiques d’accueil des victimes.
APS