Des centaines de fidèles musulmans, venus des quatre coins du pays et même de l’étranger, la foi en bandoulière, se sont retrouvés récemment à Sanar Peulh, un village de la communauté rurale de Gandon, situé dans l’arrondissement de Rao, pour communier dans le recueillement, la ferveur la plus religieuse, la joie et l’allégresse, avec les populations du Toubé, du Oualo et du Gandiolais. A cette occasion, les fidèles ont été invités à rééduquer leurs enfants conformément aux préceptes de l'Islam.
Sanar Peulh a connu ainsi l’affluence des grands jours à l’occasion de la quatrième édition de son Gamou annuel organisée par le chef du village, Babacar Bâ.
Pendant deux jours, on a chanté les panégyriques à la gloire du Prophète Mohammed (PSL) et déclamé des khassaides tidianes.
Certains fidèles plus pragmatiques ont mis à profit cet événement religieux de grande envergure pour effectuer des ziarras et renouveler leur acte d’allégeance auprès d’une forte délégation d’érudits du Saint Coran dépêchée sur les lieux par Thierno Yaya Bâ, représentant de la famille Omarienne dans le Oualo, auprès de Thierno Harouna Ka, disciple de Thierno Samassa et autres chefs religieux.
Au cours de la cérémonie officielle, une vingtaine d’intervenants parmi lesquels, Oumar Diouf, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mary Teuw Niane, le sous-préfet de Rao, le président du conseil rural de Gandon, les représentants de Thierno Yaya Bâ, ont rendu un vibrant hommage à Babacar Bâ qui s’évertue à perpétuer l’œuvre de son père en organisant depuis quatre ans ce gamou et cette ziarra.
Les chefs religieux ont rappelé, en substance, que le musulman est investi d'une mission divine consistant à avoir le réflexe d'investir, sans ostentation, ce qu'on gagne légalement dans des œuvres de bienfaisance, dans des actions saines visant à entretenir la famille, les parents, etc.
Autant on se rabaisse devant Dieu et autant on peut faire l'objet d'une élévation spirituelle, ont-ils laissé entendre, soulignant qu'il est temps que les sénégalais arrêtent de polémiquer et de commenter toutes sortes de sujet en vue de se consacrer à l'essentiel.
Autrement dit, on doit mettre un terme aux supputations, se remettre au travail. Ils ont déploré avec la dernière énergie la dégradation des mœurs enregistrée ces dernières années et ont invité les fidèles à rééduquer leurs enfants conformément aux préceptes de l'Islam, à s'accorder mutuellement le pardon, éviter de nourrir une haine viscérale contre son prochain.
Ils ont surtout recommandé à l’assistance, la piété, la tempérance, l’altruisme, avant d’exhorter tous les sénégalais à développer la mystique du travail bien fait.
Le Soleil
Sanar Peulh a connu ainsi l’affluence des grands jours à l’occasion de la quatrième édition de son Gamou annuel organisée par le chef du village, Babacar Bâ.
Pendant deux jours, on a chanté les panégyriques à la gloire du Prophète Mohammed (PSL) et déclamé des khassaides tidianes.
Certains fidèles plus pragmatiques ont mis à profit cet événement religieux de grande envergure pour effectuer des ziarras et renouveler leur acte d’allégeance auprès d’une forte délégation d’érudits du Saint Coran dépêchée sur les lieux par Thierno Yaya Bâ, représentant de la famille Omarienne dans le Oualo, auprès de Thierno Harouna Ka, disciple de Thierno Samassa et autres chefs religieux.
Au cours de la cérémonie officielle, une vingtaine d’intervenants parmi lesquels, Oumar Diouf, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mary Teuw Niane, le sous-préfet de Rao, le président du conseil rural de Gandon, les représentants de Thierno Yaya Bâ, ont rendu un vibrant hommage à Babacar Bâ qui s’évertue à perpétuer l’œuvre de son père en organisant depuis quatre ans ce gamou et cette ziarra.
Les chefs religieux ont rappelé, en substance, que le musulman est investi d'une mission divine consistant à avoir le réflexe d'investir, sans ostentation, ce qu'on gagne légalement dans des œuvres de bienfaisance, dans des actions saines visant à entretenir la famille, les parents, etc.
Autant on se rabaisse devant Dieu et autant on peut faire l'objet d'une élévation spirituelle, ont-ils laissé entendre, soulignant qu'il est temps que les sénégalais arrêtent de polémiquer et de commenter toutes sortes de sujet en vue de se consacrer à l'essentiel.
Autrement dit, on doit mettre un terme aux supputations, se remettre au travail. Ils ont déploré avec la dernière énergie la dégradation des mœurs enregistrée ces dernières années et ont invité les fidèles à rééduquer leurs enfants conformément aux préceptes de l'Islam, à s'accorder mutuellement le pardon, éviter de nourrir une haine viscérale contre son prochain.
Ils ont surtout recommandé à l’assistance, la piété, la tempérance, l’altruisme, avant d’exhorter tous les sénégalais à développer la mystique du travail bien fait.
Le Soleil