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Le complexe Didier Marie de Saint-Louis accueille, les 7 et 8 mars prochain, la 17ème édition du Tournoi international de judo de la ville. Une édition, la deuxième organisée depuis la disparition de son promoteur Ababacar Fall dit Mbaye Boye, que les organisateurs comptent bien réussir malgré un retard dans la mobilisation des fonds.
La ville du Nord s'apprête à accueillir la 17ème édition du Tournoi international de judo de Saint-Louis, une des dates repères du calendrier du judo mondial.
Une nouvelle édition, sans la présence de son initiateur Ababacar Fall dit Mbaye Boye, que les organisateurs veulent bien réussir pour lui rendre un hommage mérité.
Pour l'heure, ils s'affairent autour des préparatifs mais soutiennent qu'ils ne sont pas encore au bout de leur compte. Dans la mesure où seul environ « un tiers du budget de 50 millions a été bouclé », renseigne Amar Aw, président du Comité d'organisation.
Des difficultés pour les continuateurs de l'œuvre du précurseur qui, selon lui, arrivait toujours à boucler son budget bien avant l'événement.
C'est pour continuer sur sa lancée et pérenniser le tournoi que les organisateurs ont signé un « partenariat de quatre ans avec la Cedeao » ainsi qu'avec d'autres structures comme l'Uemoa « qui nous a appuyés en 2014 », alors que des démarches sont entreprises avec la Confeges.
Avec son équipe, Amar Aw poursuit les démarches pour tenir la manifestation afin de « consolider l'œuvre de Mbaye Boye » qui avait réussi de faire labéliser la Fédération internationale de judo (Fij) et l'Union africaine de Judo (Uaj).
Pour l'heure, les participants du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Rd Congo pour l'Afrique ; de la France, de la Suisse et de l'Italie ont confirmé leur participation.
Les organisateurs attendent également d'autres combattants puisque les inscriptions sont clôturées à une semaine de l'événement. L'édition de cette année a pour parrain Cheikh Adjibou Soumaré, ancien Premier ministre du Sénégal et actuel président de la Commission de l'Uemoa.
Un choix opéré par le comité d'organisation qui exhausse ainsi « un vœu cher à Mbaye Boye qui avait promis de le choisir comme parrain l'an dernier. Il est décédé avant de réaliser ce souhait », renseigne M. Aw.
Qui ajoute que le président de la Fij, Marius Vizer, est l'autre parrain de la manifestation où les organisateurs attendent également le président de l'Uaj, le général-intendant Lansana Palenfo.
Le tournoi de Saint-Louis sera une étape préparatoire pour les combattants sénégalais et africains engagés, dans la mesure où ce tournoi servira de mise en jambes aux internationaux qui préparent les championnats d'Afrique de la discipline qui auront lieu à Libreville, au Gabon, du 17 au 19 avril prochain, et les Jeux africains auxquels les combattants sénégalais et des pays conviés doivent prendre part.
Traditionnellement, un stage de judo était organisé en marge du tournoi.
Une session qui ne sera pas de mise cette année, selon les organisateurs qui expliquent cette mesure par la tenue, il y a quelques semaines, d'un stage organisé par la Fédération à l'intention des techniciens et entraîneurs de judo.
Par Ousseynou Pouye
La ville du Nord s'apprête à accueillir la 17ème édition du Tournoi international de judo de Saint-Louis, une des dates repères du calendrier du judo mondial.
Une nouvelle édition, sans la présence de son initiateur Ababacar Fall dit Mbaye Boye, que les organisateurs veulent bien réussir pour lui rendre un hommage mérité.
Pour l'heure, ils s'affairent autour des préparatifs mais soutiennent qu'ils ne sont pas encore au bout de leur compte. Dans la mesure où seul environ « un tiers du budget de 50 millions a été bouclé », renseigne Amar Aw, président du Comité d'organisation.
Des difficultés pour les continuateurs de l'œuvre du précurseur qui, selon lui, arrivait toujours à boucler son budget bien avant l'événement.
C'est pour continuer sur sa lancée et pérenniser le tournoi que les organisateurs ont signé un « partenariat de quatre ans avec la Cedeao » ainsi qu'avec d'autres structures comme l'Uemoa « qui nous a appuyés en 2014 », alors que des démarches sont entreprises avec la Confeges.
Avec son équipe, Amar Aw poursuit les démarches pour tenir la manifestation afin de « consolider l'œuvre de Mbaye Boye » qui avait réussi de faire labéliser la Fédération internationale de judo (Fij) et l'Union africaine de Judo (Uaj).
Pour l'heure, les participants du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Rd Congo pour l'Afrique ; de la France, de la Suisse et de l'Italie ont confirmé leur participation.
Les organisateurs attendent également d'autres combattants puisque les inscriptions sont clôturées à une semaine de l'événement. L'édition de cette année a pour parrain Cheikh Adjibou Soumaré, ancien Premier ministre du Sénégal et actuel président de la Commission de l'Uemoa.
Un choix opéré par le comité d'organisation qui exhausse ainsi « un vœu cher à Mbaye Boye qui avait promis de le choisir comme parrain l'an dernier. Il est décédé avant de réaliser ce souhait », renseigne M. Aw.
Qui ajoute que le président de la Fij, Marius Vizer, est l'autre parrain de la manifestation où les organisateurs attendent également le président de l'Uaj, le général-intendant Lansana Palenfo.
Le tournoi de Saint-Louis sera une étape préparatoire pour les combattants sénégalais et africains engagés, dans la mesure où ce tournoi servira de mise en jambes aux internationaux qui préparent les championnats d'Afrique de la discipline qui auront lieu à Libreville, au Gabon, du 17 au 19 avril prochain, et les Jeux africains auxquels les combattants sénégalais et des pays conviés doivent prendre part.
Traditionnellement, un stage de judo était organisé en marge du tournoi.
Une session qui ne sera pas de mise cette année, selon les organisateurs qui expliquent cette mesure par la tenue, il y a quelques semaines, d'un stage organisé par la Fédération à l'intention des techniciens et entraîneurs de judo.
Par Ousseynou Pouye
