Hier, Saint-Louis a renoué avec l’ambiance. La fête du 15 Août y a été célébrée, mais la ville de Ndar n’a pas connu les grandes foules des années passées, à l’occasion cette fête. On était loin de l’ambiance des années 90 ou 2000 pendant lesquelles c’était la fiesta et la bamboula. Quelques Saint- Louisiens sont célébrer la fête en famille. «Nous avons décidé de venir à la plage pour passer la fête du 15 août avec la famille. Il n’y a pas beaucoup de monde actuellement comme les années passées. Nous profitons du long weekend pour nous ressourcer», affirme Maguèye Sall, marié et père de trois enfants, accompagné de sa femme. Il trouve essentiel de «goûter aux délices de cette fête inscrite dans l’agenda des grands rendez- vous de la ville».
Dans la soirée, le décor de la plage a un peu changé puisque les populations sont certes venues, mais ce ne fut pas l’effervescence des années passées. «Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter, mais surtout assister au concert de Youssou Ndour, dans le cadre de la caravane des Vacances citoyennes. Le 15 Août, c‘est toujours une occasion pour moi de revenir à Saint-Louis», soutient Boubacar Soumaré.
CETTE FETE A «TERNI» L’IMAGE DE LA VILLE
Certains Saint-Louisiens considèrent que cette fête a terni l’image de la ville. «Pendant plusieurs années, notre ville a été un lieu de débauche surtout entre 1998 et 2010. Saint Louis ne mérite pas un tel sort, car de célèbres guides religieux comme Serigne Touba, Seydi Elhadji Malick Sy, Elhadji Oumar Tall entre autres, y ont séjourné. Donc, nous devons préserver cette image. Heureusement que des personnes responsables veillent au grain. Les actions menées par les mouvements d’alerte et de veille, notamment l’Ascai, méritent d’être saluées. Ils ont joué leur véritable partition en dénonçant avec la dernière énergie le comportement indécent des jeunes qui dépravent nos moeurs en contrôlant certains lieux», soutient Ndèye Fatou Diarra. Sa thèse a été corroborée par Khalifa Ababacar Diop. «C’est une fête catholique, nous devons apporter notre touche à la réussite de l’événement, pour renforcer le dialogue islamo-chrétien, en faisant de sorte que le sens de la journée ne soit pas bafoué», soutient-t-il.
Par ailleurs, quelques religieux et personnes regroupés au sein de l’Association de soutien et de coordination des activités islamiques (Ascai) sont montés au créneau pour manifester leur désapprobation. L’Ascai demande à l’Etat de prendre des mesures sévères et draconiennes. En guerre contre ceux qui dénaturent le sens de la journée du 15 août, les membres d’Ascai ont organisé des séances de récitals de Coran à la place publique contiguë au Lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall ex-Faidherbe pour sensibiliser les jeunes sur la dégradation des moeurs.
Pourtant depuis quelques années, la fête présente une meilleure image au grand bonheur des habitants de la cité de Mame Coumba. Au plan économique, les recettes ne suivent plus. Pis, les fêtards ont tourné le dos à la plage de l’Hydrobase qui accueillait les festivités. Cette année, l’affluence a connu une hausse du fait de la chaleur, mais loin de celle des années passées. Les populations de Guet- Ndar ont porté des brassards rouges, pour fustiger la traversée de leur quartier très éprouvé par l’avancée de la mer.
L'As
Dans la soirée, le décor de la plage a un peu changé puisque les populations sont certes venues, mais ce ne fut pas l’effervescence des années passées. «Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter, mais surtout assister au concert de Youssou Ndour, dans le cadre de la caravane des Vacances citoyennes. Le 15 Août, c‘est toujours une occasion pour moi de revenir à Saint-Louis», soutient Boubacar Soumaré.
CETTE FETE A «TERNI» L’IMAGE DE LA VILLE
Certains Saint-Louisiens considèrent que cette fête a terni l’image de la ville. «Pendant plusieurs années, notre ville a été un lieu de débauche surtout entre 1998 et 2010. Saint Louis ne mérite pas un tel sort, car de célèbres guides religieux comme Serigne Touba, Seydi Elhadji Malick Sy, Elhadji Oumar Tall entre autres, y ont séjourné. Donc, nous devons préserver cette image. Heureusement que des personnes responsables veillent au grain. Les actions menées par les mouvements d’alerte et de veille, notamment l’Ascai, méritent d’être saluées. Ils ont joué leur véritable partition en dénonçant avec la dernière énergie le comportement indécent des jeunes qui dépravent nos moeurs en contrôlant certains lieux», soutient Ndèye Fatou Diarra. Sa thèse a été corroborée par Khalifa Ababacar Diop. «C’est une fête catholique, nous devons apporter notre touche à la réussite de l’événement, pour renforcer le dialogue islamo-chrétien, en faisant de sorte que le sens de la journée ne soit pas bafoué», soutient-t-il.
Par ailleurs, quelques religieux et personnes regroupés au sein de l’Association de soutien et de coordination des activités islamiques (Ascai) sont montés au créneau pour manifester leur désapprobation. L’Ascai demande à l’Etat de prendre des mesures sévères et draconiennes. En guerre contre ceux qui dénaturent le sens de la journée du 15 août, les membres d’Ascai ont organisé des séances de récitals de Coran à la place publique contiguë au Lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall ex-Faidherbe pour sensibiliser les jeunes sur la dégradation des moeurs.
Pourtant depuis quelques années, la fête présente une meilleure image au grand bonheur des habitants de la cité de Mame Coumba. Au plan économique, les recettes ne suivent plus. Pis, les fêtards ont tourné le dos à la plage de l’Hydrobase qui accueillait les festivités. Cette année, l’affluence a connu une hausse du fait de la chaleur, mais loin de celle des années passées. Les populations de Guet- Ndar ont porté des brassards rouges, pour fustiger la traversée de leur quartier très éprouvé par l’avancée de la mer.
L'As