Le désir obsessionnel du Président de la République de se couvrir les arrières voire de se donner une impunité manifeste est d’un machiavélisme béat ; vil et indéfendable.
Ce subterfuge politique, ce tripatouillage constitutionnel sont en opposition flagrante avec l’élégance républicaine, la civilité politique ; le consensus électoral et les résolutions de la CEDEAO qui recommandent de ne pas modifier la constitution à quelques mois des élections. Prendre exemple sur les USA pour justifier l’injustifiable est un argument aussi fallacieux que saugrenu. En effet, aux USA l’élection se fait au suffrage universel indirect par le biais des grands électeurs. En outre, la durée du mandat est de 4 ans renouvelable une seule fois (donc pas plus de 8 ans au pouvoir malgré un bilan positif, reluisant..). Et si on pousse la logique jusqu’au bout on devrait, comme aux USA, consacrer l’indépendance des pouvoirs surtout législatif et exécutif avec l’impossibilité du droit de dissolution et la non reconnaissance de la mise en responsabilité du Président. En toute chose, je préfère l’original de la photocopie.
En vérité, l’élection du Président de la République c’est la rencontre d’un homme avec son peuple, c’est le destin d’un homme et un engagement personnel pour satisfaire les aspirations de son peuple. C’est plus un sacerdoce qu’une sinécure, plus qu’une responsabilité lourde qu’une légère formalité. Si les députés votent ce projet de loi ils auraient exécuté l’acte le plus ignoble, le plus anti-démocratique, antirépublicain et anti-citoyen de leur législature. En effet, cette loi aurait pour conséquence d’installer une instabilité politique dont on ne pourrait mesurer ni l’étendue, ni l’évolution et ni la fin.
Cette instabilité politique (TANDJANISATION) pourrait déboucher sur une instabilité sociale qui mettrait le pays dans le chaos, le désordre et l’anarchie (GBAGBOISATION). L e Président Wade est prêt à tout pour se maintenir éternellement au pouvoir de façon normale ou de façon sinueuse ou tortueuse.
Le Président Wade, après tant d’années de sacrifices dans l’opposition et malgré une alternance altérée, détériorée et biaisée mérite une fin heureuse. Ce serait dommage et regrettable qu’il quitte le pouvoir par la petite porte à l’image de Gbagbo. Le Sénégal, après lui avoir accordé tant de privilèges, d’avantages et de pouvoirs ne mérite pas qu’on l’installe dans des incertitudes et des lendemains imprévisibles. Ainsi, les citoyens épris de paix, de patriotisme, imbus des vertus de la Démocratie, de la bonne gouvernance et de l’État de droit ; au delà de toutes obédiences politiques ou apolitiques ; de toutes confessions, confréries et classes sociales, doivent se lever comme un seul homme pour barrer la route à ce vieux "qui parle comme un démocrate et agit comme un dictateur" (Ousmane NGOM dixit).
La Démocratie a un coût qu’il faut payer si on veut toujours préserver l’intérêt général, la stabilité politique et la quiétude sociale. Ce pays doit nous survivre, on doit le laisser intact pour les générations futures comme on l’a hérité de nos vaillants ancêtres. Ce serait lâche, irresponsable de se taire, de laisser faire, d’être inactif en voyant son peuple précipiter dans l’abîme. Il est des moments dans l’histoire d’un pays où l’inaction, la passivité, la fatalité seraient comparables à de la lâcheté, de la faiblesse et de la traîtrise. Défendre son pays est une recommandation divine, c’est un acte de noblesse, de grandeur et de patriotisme qu’il ne faut jamais rechigner à exécuter au moment opportun.
Les marabouts, les hommes d’église, les leaders d’opinion doivent eux aussi prendre leurs responsabilités pour le respect des règles élémentaires et primaires de la Démocratie. Jamais la phrase ‘’ mieux vaut prévenir que guérir’’ n’a eu autant d’acuité et d’actualité dans le Sénégal des ténèbres.
En définitive, on ose espérer que le Président transcende les contingences partisanes et les égoïsmes de bas étage pour ne voir que l’intérêt du Sunugal. IL y va de son intérêt à lui, à sa famille, à son parti …à son pays.
Si le bateau coule personne ne pourra se sauver ; on doit donc être tous ‘’des commandants de bord’’ pour que le bateau sunugal qu’on aime tant, qu’on admire beaucoup, arrive à bon port.
Ben Aboubacar DIAGNE
lesaintlouisien2010@hotmail.com
Ce subterfuge politique, ce tripatouillage constitutionnel sont en opposition flagrante avec l’élégance républicaine, la civilité politique ; le consensus électoral et les résolutions de la CEDEAO qui recommandent de ne pas modifier la constitution à quelques mois des élections. Prendre exemple sur les USA pour justifier l’injustifiable est un argument aussi fallacieux que saugrenu. En effet, aux USA l’élection se fait au suffrage universel indirect par le biais des grands électeurs. En outre, la durée du mandat est de 4 ans renouvelable une seule fois (donc pas plus de 8 ans au pouvoir malgré un bilan positif, reluisant..). Et si on pousse la logique jusqu’au bout on devrait, comme aux USA, consacrer l’indépendance des pouvoirs surtout législatif et exécutif avec l’impossibilité du droit de dissolution et la non reconnaissance de la mise en responsabilité du Président. En toute chose, je préfère l’original de la photocopie.
En vérité, l’élection du Président de la République c’est la rencontre d’un homme avec son peuple, c’est le destin d’un homme et un engagement personnel pour satisfaire les aspirations de son peuple. C’est plus un sacerdoce qu’une sinécure, plus qu’une responsabilité lourde qu’une légère formalité. Si les députés votent ce projet de loi ils auraient exécuté l’acte le plus ignoble, le plus anti-démocratique, antirépublicain et anti-citoyen de leur législature. En effet, cette loi aurait pour conséquence d’installer une instabilité politique dont on ne pourrait mesurer ni l’étendue, ni l’évolution et ni la fin.
Cette instabilité politique (TANDJANISATION) pourrait déboucher sur une instabilité sociale qui mettrait le pays dans le chaos, le désordre et l’anarchie (GBAGBOISATION). L e Président Wade est prêt à tout pour se maintenir éternellement au pouvoir de façon normale ou de façon sinueuse ou tortueuse.
Le Président Wade, après tant d’années de sacrifices dans l’opposition et malgré une alternance altérée, détériorée et biaisée mérite une fin heureuse. Ce serait dommage et regrettable qu’il quitte le pouvoir par la petite porte à l’image de Gbagbo. Le Sénégal, après lui avoir accordé tant de privilèges, d’avantages et de pouvoirs ne mérite pas qu’on l’installe dans des incertitudes et des lendemains imprévisibles. Ainsi, les citoyens épris de paix, de patriotisme, imbus des vertus de la Démocratie, de la bonne gouvernance et de l’État de droit ; au delà de toutes obédiences politiques ou apolitiques ; de toutes confessions, confréries et classes sociales, doivent se lever comme un seul homme pour barrer la route à ce vieux "qui parle comme un démocrate et agit comme un dictateur" (Ousmane NGOM dixit).
La Démocratie a un coût qu’il faut payer si on veut toujours préserver l’intérêt général, la stabilité politique et la quiétude sociale. Ce pays doit nous survivre, on doit le laisser intact pour les générations futures comme on l’a hérité de nos vaillants ancêtres. Ce serait lâche, irresponsable de se taire, de laisser faire, d’être inactif en voyant son peuple précipiter dans l’abîme. Il est des moments dans l’histoire d’un pays où l’inaction, la passivité, la fatalité seraient comparables à de la lâcheté, de la faiblesse et de la traîtrise. Défendre son pays est une recommandation divine, c’est un acte de noblesse, de grandeur et de patriotisme qu’il ne faut jamais rechigner à exécuter au moment opportun.
Les marabouts, les hommes d’église, les leaders d’opinion doivent eux aussi prendre leurs responsabilités pour le respect des règles élémentaires et primaires de la Démocratie. Jamais la phrase ‘’ mieux vaut prévenir que guérir’’ n’a eu autant d’acuité et d’actualité dans le Sénégal des ténèbres.
En définitive, on ose espérer que le Président transcende les contingences partisanes et les égoïsmes de bas étage pour ne voir que l’intérêt du Sunugal. IL y va de son intérêt à lui, à sa famille, à son parti …à son pays.
Si le bateau coule personne ne pourra se sauver ; on doit donc être tous ‘’des commandants de bord’’ pour que le bateau sunugal qu’on aime tant, qu’on admire beaucoup, arrive à bon port.
Ben Aboubacar DIAGNE
lesaintlouisien2010@hotmail.com