Les résultats de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), montrant en hausse la pauvreté au Sénégal, malgré les nombreux efforts de réduction de la pauvreté ont fait sortir le ministre de l’Economie, du Plan et de coopération, Amadou Hott, de ses gonds. Et pourtant.
En journalisme les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. Sous ce rapport, quoi de plus professionnel que d’exploiter les rapports de notre fierté nationale en matière de collecte, de production, d’analyse et de diffusion des informations sur l’économie et la société Sénégalaise, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
En France, les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques ne sont susceptibles d’aucune contestation ou du moins de doute de quelque bord que ce soit. Un principe sacro-saint qui lui confère un cachet scientifique. Rapporté à la mise au point du ministère de l’Economie, du Plan et de la coopération en rapport aux statistiques récentes sur la pauvreté au Sénégal en hausse, le patron dudit département n’a trouvé mieux que de renvoyer à l’école, le Dg de l’Ansd, Allé Nar Diop, ingénieur statisticien économiste, docteur en économie appliquée, inspecteur du Trésor, actuaire et maître de conférences, titulaire à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop (Faseg-Ucad). Laquelle agence (Ansd) dans son enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) Sénégalais met en exergue les efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie de ses populations.
Partant de cela, l’Ansd rapporte que la pauvreté est en hausse au Sénégal. Une goutte qui a fait déborder le vase, amenant le ministre Hott à remettre en cause tout le travail des amis du chiffre. Le statisticien est un mathématicien expert en probabilité, incontournable dans tous les domaines d’activité (économie, finances, démographie, industries, services, éducation, opinion, santé...).
Son utilité et sa place dans la prise de décision n’est plus à démontrer, étant entendu que pour tester la pertinence des modèles économiques, on convoque l’économétrie qui se base sur les données statistiques pour décrire les phénomènes économiques à partir de l’observation statistique des grandeurs pertinentes. De ce point de vue, il doit être protéger encourager et surtout motiver pour mettre à la disposition des décideurs politiques cet outil d’aide à la décision incontournable. Mieux, c’est sur la base de ces mêmes données statistiques vivement contestées que l’Etat se pourvoit pour capter des fonds des partenaires en acceptant allégrement d’être pays pauvre très endetté (Ppte) ou alors pays moins avancé.
DES EFFORTS POUR PEU DE RESULTATS !
Certes, la pilule est difficile à avaler après tant d’efforts consentis en matière de lutte ou de réduction de la pauvreté depuis 2012 à nos jours à travers, entre autres le Programme national de bourses de sécurité familiale (Pnbsf), la couverture maladie universelle (Cmu), le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoire, la Loi d’orientation sociale, le Programme de modernisation des villes (Promovilles), le Programme national de modernisation des villes religieuses, le programme national des domaines agricoles (Prodac), le Programme d'insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes (Pisj), mais force est de constater que la pauvreté reste un état de fait et non un état d’esprit au Sénégal…Tous ces programmes n’ont pas atteints les effets escomptés de la gouvernance du Président Sall. Ce qui n’est d’ailleurs pas surprenant au regard de la gouvernance des fonds conséquents injectés dans tous ces programmes puisqu’il n’y a jamais eu d’évaluations de tous ces programmes pour déceler les limites et corriger pour avancer.
LE NAUFRAGE EST IMPUTABLE AU CHEF DE L’ETAT, A L’ASSEMBLEE NATIONALE ET AUX RESPONSABLES DES PROGRAMMES (MINISTERES)
Dans cet échec des politiques sociales, le premier responsable, c’est sans doute le chef de l’Etat qui décline les orientations mais par devoir de contrôle l’Assemblée nationale et les responsables de tous les programmes sous la coupole des ministères respectifs qui sont reprochables. La politique politicienne doit être écartée de toutes les sphères pour porter le développement endogène de notre jeune nation. Le reste n’est que saupoudrage et excès de zèle.
PAR JEAN PIERRE MALOU
En journalisme les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. Sous ce rapport, quoi de plus professionnel que d’exploiter les rapports de notre fierté nationale en matière de collecte, de production, d’analyse et de diffusion des informations sur l’économie et la société Sénégalaise, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
En France, les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques ne sont susceptibles d’aucune contestation ou du moins de doute de quelque bord que ce soit. Un principe sacro-saint qui lui confère un cachet scientifique. Rapporté à la mise au point du ministère de l’Economie, du Plan et de la coopération en rapport aux statistiques récentes sur la pauvreté au Sénégal en hausse, le patron dudit département n’a trouvé mieux que de renvoyer à l’école, le Dg de l’Ansd, Allé Nar Diop, ingénieur statisticien économiste, docteur en économie appliquée, inspecteur du Trésor, actuaire et maître de conférences, titulaire à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop (Faseg-Ucad). Laquelle agence (Ansd) dans son enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) Sénégalais met en exergue les efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie de ses populations.
Partant de cela, l’Ansd rapporte que la pauvreté est en hausse au Sénégal. Une goutte qui a fait déborder le vase, amenant le ministre Hott à remettre en cause tout le travail des amis du chiffre. Le statisticien est un mathématicien expert en probabilité, incontournable dans tous les domaines d’activité (économie, finances, démographie, industries, services, éducation, opinion, santé...).
Son utilité et sa place dans la prise de décision n’est plus à démontrer, étant entendu que pour tester la pertinence des modèles économiques, on convoque l’économétrie qui se base sur les données statistiques pour décrire les phénomènes économiques à partir de l’observation statistique des grandeurs pertinentes. De ce point de vue, il doit être protéger encourager et surtout motiver pour mettre à la disposition des décideurs politiques cet outil d’aide à la décision incontournable. Mieux, c’est sur la base de ces mêmes données statistiques vivement contestées que l’Etat se pourvoit pour capter des fonds des partenaires en acceptant allégrement d’être pays pauvre très endetté (Ppte) ou alors pays moins avancé.
DES EFFORTS POUR PEU DE RESULTATS !
Certes, la pilule est difficile à avaler après tant d’efforts consentis en matière de lutte ou de réduction de la pauvreté depuis 2012 à nos jours à travers, entre autres le Programme national de bourses de sécurité familiale (Pnbsf), la couverture maladie universelle (Cmu), le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoire, la Loi d’orientation sociale, le Programme de modernisation des villes (Promovilles), le Programme national de modernisation des villes religieuses, le programme national des domaines agricoles (Prodac), le Programme d'insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes (Pisj), mais force est de constater que la pauvreté reste un état de fait et non un état d’esprit au Sénégal…Tous ces programmes n’ont pas atteints les effets escomptés de la gouvernance du Président Sall. Ce qui n’est d’ailleurs pas surprenant au regard de la gouvernance des fonds conséquents injectés dans tous ces programmes puisqu’il n’y a jamais eu d’évaluations de tous ces programmes pour déceler les limites et corriger pour avancer.
LE NAUFRAGE EST IMPUTABLE AU CHEF DE L’ETAT, A L’ASSEMBLEE NATIONALE ET AUX RESPONSABLES DES PROGRAMMES (MINISTERES)
Dans cet échec des politiques sociales, le premier responsable, c’est sans doute le chef de l’Etat qui décline les orientations mais par devoir de contrôle l’Assemblée nationale et les responsables de tous les programmes sous la coupole des ministères respectifs qui sont reprochables. La politique politicienne doit être écartée de toutes les sphères pour porter le développement endogène de notre jeune nation. Le reste n’est que saupoudrage et excès de zèle.
PAR JEAN PIERRE MALOU