Le marché sénégalais est "bien approvisionné en oignon et en pomme de terre", à quelques jours de la fête musulmane de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski au Sénégal, a assuré le directeur de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Sy.
A la date d’hier, lundi 4 juillet, 43,695 tonnes de pomme de terre étaient disponibles dans les chambres froides, a-t-il souligné, mardi, au terme d’une visite des entrepôts du marché d’intérêt national Mohamadou-Lamine-Niang de Daimniadio, en compagnie de la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.
Du 1er juin au 3 juillet, a-t-il signalé, 11.000 tonnes de pomme de terre ont été vendues aux commerçants pour une demande nationale de 7.000 tonnes.
Evoquant la cherté de cette denrée, il a indiqué que depuis le 1er juin dernier, c’est la pomme de terre sortie des chambres froides qui est commercialisée. Celle-ci est, dit-il, différente de la pomme de terre vendue bord-champ par les petits producteurs, entre les mois de février et de mai.
Durant ces cinq derniers mois, dit-il, l’ARM avait demandé aux grands producteurs de maintenir leur production dans les chambres froides.
"C’est cette pomme de terre qui est actuellement vendue et qui est plus chère vu les coûts de conservation et les efforts à faire pour éviter le choc entre la température élevée des chambres froides et la température basse à l’extérieur", a-t-il expliqué.
Le directeur de l’ARM souligne que les producteurs sont en train de faire un travail important pour ravitailler le marché.
Par rapport à l’oignon, les mêmes assurances ont été données par le directeur de l’ARM, compte tenu du stock disponible au marché d’intérêt national et de celui déjà sur le marché.
"Tout le Sénégal cultive de l’oignon, et en particulier les axes Ourossogui-Saint Louis, Saint Louis-Dakar. Mais depuis quelques temps, vu la chaleur, certaines zones ont épuisé leurs stocks", a souligné Amadou Abdoul Sy.
"Aujourd’hui, il ne reste qu’un seul stock entre Ngomène et Potou (région de Thiès), ce qui fait qu’il y a un équilibre entre l’offre et la demande avec un prix très raisonnable", a-t-il relevé.
Selon lui, pendant longtemps, les producteurs vendaient à perte à 100 francs ou 125 francs le kilo, alors que le prix conseillé était de 225 francs CFA. Désormais, "ils vendent à un prix égal ou un peu supérieur à 225 francs", a-t-il informé.
Amadou Abdoul Sy a rappelé que le marché d’intérêt national comme les chambres froides et les plateformes de commercialisation sont des outils de régulation.
Il a déclaré que grâce à son dispositif de stockage et de conservation, le marché d’intérêt national permet de "différer une vente sans dépenser le coût de la location".
Sis à Diamniadio, il s’étend sur des centaines d’hectares et est équipé de grands entrepôts, de hangars, magasins, chambres froides et d’une gare de gros porteurs pour permettre une conservation d’importants stocks de produits agricoles en vue de leur commercialisation.
APS
A la date d’hier, lundi 4 juillet, 43,695 tonnes de pomme de terre étaient disponibles dans les chambres froides, a-t-il souligné, mardi, au terme d’une visite des entrepôts du marché d’intérêt national Mohamadou-Lamine-Niang de Daimniadio, en compagnie de la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.
Du 1er juin au 3 juillet, a-t-il signalé, 11.000 tonnes de pomme de terre ont été vendues aux commerçants pour une demande nationale de 7.000 tonnes.
Evoquant la cherté de cette denrée, il a indiqué que depuis le 1er juin dernier, c’est la pomme de terre sortie des chambres froides qui est commercialisée. Celle-ci est, dit-il, différente de la pomme de terre vendue bord-champ par les petits producteurs, entre les mois de février et de mai.
Durant ces cinq derniers mois, dit-il, l’ARM avait demandé aux grands producteurs de maintenir leur production dans les chambres froides.
"C’est cette pomme de terre qui est actuellement vendue et qui est plus chère vu les coûts de conservation et les efforts à faire pour éviter le choc entre la température élevée des chambres froides et la température basse à l’extérieur", a-t-il expliqué.
Le directeur de l’ARM souligne que les producteurs sont en train de faire un travail important pour ravitailler le marché.
Par rapport à l’oignon, les mêmes assurances ont été données par le directeur de l’ARM, compte tenu du stock disponible au marché d’intérêt national et de celui déjà sur le marché.
"Tout le Sénégal cultive de l’oignon, et en particulier les axes Ourossogui-Saint Louis, Saint Louis-Dakar. Mais depuis quelques temps, vu la chaleur, certaines zones ont épuisé leurs stocks", a souligné Amadou Abdoul Sy.
"Aujourd’hui, il ne reste qu’un seul stock entre Ngomène et Potou (région de Thiès), ce qui fait qu’il y a un équilibre entre l’offre et la demande avec un prix très raisonnable", a-t-il relevé.
Selon lui, pendant longtemps, les producteurs vendaient à perte à 100 francs ou 125 francs le kilo, alors que le prix conseillé était de 225 francs CFA. Désormais, "ils vendent à un prix égal ou un peu supérieur à 225 francs", a-t-il informé.
Amadou Abdoul Sy a rappelé que le marché d’intérêt national comme les chambres froides et les plateformes de commercialisation sont des outils de régulation.
Il a déclaré que grâce à son dispositif de stockage et de conservation, le marché d’intérêt national permet de "différer une vente sans dépenser le coût de la location".
Sis à Diamniadio, il s’étend sur des centaines d’hectares et est équipé de grands entrepôts, de hangars, magasins, chambres froides et d’une gare de gros porteurs pour permettre une conservation d’importants stocks de produits agricoles en vue de leur commercialisation.
APS