L’accord a été signé le 2 mai par le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, et l’ambassadeur des États-Unis à Dakar, James Zumwalt, en présence du ministre sénégalais de la Défense, Augustin Tine.
Cet accord autorise « la présence permanente de militaires américains au Sénégal », a déclaré Mankeur Ndiaye, précisant qu’il était d’une « durée indéterminée ».
Accès à des zones aéroportuaires ou militaires
Selon des responsables des deux parties cités par l’AFP, l’un des points de cet accord accorde la possibilité aux forces américaines d’accéder par exemple à des zones aéroportuaires ou militaires au Sénégal, même si personne ne parle littéralement de bases militaires.
Exercices militaires conjoints
Par ailleurs, le texte permet aux forces américaines et sénégalaises de « faire davantage d’entraînement conjoint et de formation et d’être mieux préparés à riposter ensemble aux risques qui menacent nos intérêts communs », a ajouté James Zumwalt.
« La prochaine difficulté commune pourrait se présenter sous la forme d’une autre épidémie, d’une catastrophe naturelle appelant une réponse humanitaire ou d’une menace terroriste », a poursuivi l’ambassadeur américain.
Après la série d’attentats meurtriers qui ont fait des dizaines de morts dans les pays voisins, au Burkina et en Côte d’Ivoire, le Sénégal qui jusqu’à présent a échappé à ce type d’attaques, a décidé au mois d’avril de renforcer son dispositif de lutte contre le terrorisme.
En février dernier, le pays avait accueilli pour la troisième fois l’exercice militaire Flintlock, organisé annuellement par les États-Unis en Afrique de l’Ouest.
Par Jeune Afrique avec AFP