Les chercheurs rencontrés dans la station de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) de Saint-Louis ont exprimé leur satisfaction par rapport aux résultats enregistrés, cette année, dans la production de semences de céréales. Un des objectifs majeurs du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (Ppaao/Waapp), la bataille pour la reconstitution du capital de céréales sèches au Sénégal est en passe d’être remportée, a déclaré Dr Mamadou Lô de l’Isra. « Toutes les demandes exprimées, cette année, ont été satisfaites et largement dépassées », a soutenu le chercheur, devant la délégation du Ppaao. En effet, pour le riz, sur une demande de cinq tonnes de pré-base à produire, l’Isra a produit 21 tonnes dans ses stations d’expérimentation, a révélé Dr Lô. Il en est de même pour le sorgho où sur une demande de deux tonnes exprimées, les chercheurs ont réussi à produire huit tonnes en 2014. Les chiffres concernant le maïs tournent autour de 12 tonnes de semences sélectionnées. D’ailleurs, pour le riz, les chercheurs indiquent qu’ils sont en train de travailler en ce moment sur la résistance des différentes variétés contre la salinité et le froid à travers la mise au point de variétés améliorées.
2.000 ha octroyés par l’Etat pour soutenir la dynamique
L’Etat du Sénégal ne veut pas être en reste dans la dynamique en cours de reconstitution du capital semencier. Il a décidé de soutenir les chercheurs en mettant non seulement à leur disposition une enveloppe de cinq milliards de FCfa, pas uniquement consacrée à ce sujet, mais en mettant à leur disposition des terres arables. C’est le cas des 2000 hectares situés près du Lac de Guiers, que vient d’octroyer le président de la République à l’Isra pour élargir le champ d’action du centre de Ndiol, à Saint-Louis, a déclaré le Dr Moustapha Lô, chercheur à l’Isra. A travers ce geste, il s’agit de permettre aux chercheurs d’aller au-delà des semences pré-base vers des semences de niveau base à mettre à la disposition des producteurs de semences. Ils souhaitent seulement que la Banque mondiale, à travers le Programme Waapp, les aide à améliorer leurs conditions de travail dans leurs stations d’expérimentation. Des efforts ont été largement consentis à ce niveau dans la première phase du Ppaao/Waapp, ont-ils reconnu. Comme l’a indiqué la chargée du Programme auprès de la Banque mondiale pour le compte du Sénégal, Dr Aïfa Fatimata Ndoye Niane, la reconstitution du capital semencier ne pourra se faire sans la mise au point de semences de bonne qualité.
LE SOLEIL
2.000 ha octroyés par l’Etat pour soutenir la dynamique
L’Etat du Sénégal ne veut pas être en reste dans la dynamique en cours de reconstitution du capital semencier. Il a décidé de soutenir les chercheurs en mettant non seulement à leur disposition une enveloppe de cinq milliards de FCfa, pas uniquement consacrée à ce sujet, mais en mettant à leur disposition des terres arables. C’est le cas des 2000 hectares situés près du Lac de Guiers, que vient d’octroyer le président de la République à l’Isra pour élargir le champ d’action du centre de Ndiol, à Saint-Louis, a déclaré le Dr Moustapha Lô, chercheur à l’Isra. A travers ce geste, il s’agit de permettre aux chercheurs d’aller au-delà des semences pré-base vers des semences de niveau base à mettre à la disposition des producteurs de semences. Ils souhaitent seulement que la Banque mondiale, à travers le Programme Waapp, les aide à améliorer leurs conditions de travail dans leurs stations d’expérimentation. Des efforts ont été largement consentis à ce niveau dans la première phase du Ppaao/Waapp, ont-ils reconnu. Comme l’a indiqué la chargée du Programme auprès de la Banque mondiale pour le compte du Sénégal, Dr Aïfa Fatimata Ndoye Niane, la reconstitution du capital semencier ne pourra se faire sans la mise au point de semences de bonne qualité.
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