Une bonne découverte vient d’être réalisée par des chercheurs sur le jujubier dont les fruits, très petits et abondants dans le Sahel, sont consommés comme amuse-gueule. Son greffage avec une autre variété indienne, la « gola », a permis de faire grossir les fruits qui peuvent avoir la taille d’une pomme.
La dernière recherche effectuée sur le jujubier a permis de faire une découverte intéressante. Le Centre national de recherches forestières (Cnrf) et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) ont réussi, avec la coopération indienne, à transformer le jujubier. En effet, ce minuscule fruit rouge qui abonde dans le Sahel, consommé comme amuse-gueule, est en passe d’acquérir de la valeur grâce à la science. Le greffage de ce fruit avec une autre variété indienne appelée « gola » peut augmenter sa taille et lui donner les dimensions d’une pomme. Avec sa forme améliorée, le petit fruit va ainsi opérer une mue pour devenir pulpeux à l’image d’une pomme. C’est le résultat d’une recherche effectuée dans le cadre d’un projet d’un coût de 25 millions de francs Cfa piloté par le Cnrf. Il est pour l’instant déroulé dans les régions du Sine-Saloum et de Saint-Louis.
Selon le coordonateur du projet, Mamoudou Abdoul Touré, par ailleurs chercheur au Cnrf, le « zisiphus mauritiana », non scientifique du jujubier, fait désormais l’objet d’une conversion dans les régions précitées, notamment à Khyssé, Kaymor, Keur Bella et Khelcom dans le bassin arachidier et dans le delta de la vallée du fleuve Sénégal, principalement dans le Thillé-Boubacar et le Guédé. Grâce à des analyses, on sait aussi que désormais, par leur composition biologique, les jujubiers locaux et la variété indienne « gola » ont des similitudes sur leur richesse en fer et en calcium. Par cette trouvaille, indique M. Touré, l’Isra et le Cnrf ont montré la voie rapide pour améliorer la production forestière par un ensemble de paquets techniques qui passent par la gestion de l’arbre, la fertilisation des sols et la lutte contre les parasites.
Au cours d’une réunion de compte-rendu de mission qui s’est déroulée au siège de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli-Wirndé, en présence de chercheurs venus de Saint-Louis et de Dakar, les producteurs de la vallée qui ont été associés à cette expérimentation ont bien accueilli cette nouvelle expérience qui s’est concrétisée dans le Matam et au Mali.
La fusion du jujubier et la variété indienne « gola » va permettre l’amélioration des peuplements naturels de l’espèce en s’appuyant sur le savoir-faire et l’encadrement. L’étude des chercheurs sénégalais, déjà visible sur le terrain, a montré la faisabilité et la pertinence de cette technique.
Amadou Diagne NIANG
La dernière recherche effectuée sur le jujubier a permis de faire une découverte intéressante. Le Centre national de recherches forestières (Cnrf) et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) ont réussi, avec la coopération indienne, à transformer le jujubier. En effet, ce minuscule fruit rouge qui abonde dans le Sahel, consommé comme amuse-gueule, est en passe d’acquérir de la valeur grâce à la science. Le greffage de ce fruit avec une autre variété indienne appelée « gola » peut augmenter sa taille et lui donner les dimensions d’une pomme. Avec sa forme améliorée, le petit fruit va ainsi opérer une mue pour devenir pulpeux à l’image d’une pomme. C’est le résultat d’une recherche effectuée dans le cadre d’un projet d’un coût de 25 millions de francs Cfa piloté par le Cnrf. Il est pour l’instant déroulé dans les régions du Sine-Saloum et de Saint-Louis.
Selon le coordonateur du projet, Mamoudou Abdoul Touré, par ailleurs chercheur au Cnrf, le « zisiphus mauritiana », non scientifique du jujubier, fait désormais l’objet d’une conversion dans les régions précitées, notamment à Khyssé, Kaymor, Keur Bella et Khelcom dans le bassin arachidier et dans le delta de la vallée du fleuve Sénégal, principalement dans le Thillé-Boubacar et le Guédé. Grâce à des analyses, on sait aussi que désormais, par leur composition biologique, les jujubiers locaux et la variété indienne « gola » ont des similitudes sur leur richesse en fer et en calcium. Par cette trouvaille, indique M. Touré, l’Isra et le Cnrf ont montré la voie rapide pour améliorer la production forestière par un ensemble de paquets techniques qui passent par la gestion de l’arbre, la fertilisation des sols et la lutte contre les parasites.
Au cours d’une réunion de compte-rendu de mission qui s’est déroulée au siège de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli-Wirndé, en présence de chercheurs venus de Saint-Louis et de Dakar, les producteurs de la vallée qui ont été associés à cette expérimentation ont bien accueilli cette nouvelle expérience qui s’est concrétisée dans le Matam et au Mali.
La fusion du jujubier et la variété indienne « gola » va permettre l’amélioration des peuplements naturels de l’espèce en s’appuyant sur le savoir-faire et l’encadrement. L’étude des chercheurs sénégalais, déjà visible sur le terrain, a montré la faisabilité et la pertinence de cette technique.
Amadou Diagne NIANG