Aida Mbaye DIENG, Nicolas DUPUY et Bouna WAR
Ce programme soutenu par la Fondation de Lille et l’Itancia veut « permettre une gestion durable, intégrée et planifiée de la mangrove de Saint-Louis et de sa biodiversité par les partenaires locaux et notamment les collectivités locales de Saint-Louis, Gandon et Gandiole ».
Au cours de cette rencontre tenue dans la salle de délibérations de la Commune de Saint-Louis plusieurs acteurs de la protection de l’environnement et représentants des collectivités locales précitées ont faire part de leur engagement à soutenir ce projet « citoyen » orienté vers la sauvegarde d’un écosystème en péril.
« Nous avons emmagasiné beaucoup d’expériences dans le domaine de la protection et du reboisement de la mangrove. Ce projet nous permettra de partager largement nos expériences avec d’autres localités », a expliqué Ahmet Sène DIAGNE, le chef de Doune Baba DIEYE, ravagé par l’érosion côtière et multiplie des plantations de palétuviers sur les rives fluviales. Il a par ailleurs mis l’accent sur les retombées financières générées par la mangrove à Dièle Mbame et indiquant que la pêche des huîtres, crevettes et autres espèces de poissons vivant dans cet écosystème, a considérablement changé la vie des habitants de ce village.
« Le dévouement affiché par les porteurs de ce projet et les collectivités locales représentées nous inspire beaucoup d’espoir. Notre souhait est que les différentes actions identifiées soient déroulées dans de bonnes conditions, pour le bien des populations de nos localités respectives », a ajouté Moussa NIANG, le président du GIE des écogardes de Gandiol.
Au cours de cette rencontre tenue dans la salle de délibérations de la Commune de Saint-Louis plusieurs acteurs de la protection de l’environnement et représentants des collectivités locales précitées ont faire part de leur engagement à soutenir ce projet « citoyen » orienté vers la sauvegarde d’un écosystème en péril.
« Nous avons emmagasiné beaucoup d’expériences dans le domaine de la protection et du reboisement de la mangrove. Ce projet nous permettra de partager largement nos expériences avec d’autres localités », a expliqué Ahmet Sène DIAGNE, le chef de Doune Baba DIEYE, ravagé par l’érosion côtière et multiplie des plantations de palétuviers sur les rives fluviales. Il a par ailleurs mis l’accent sur les retombées financières générées par la mangrove à Dièle Mbame et indiquant que la pêche des huîtres, crevettes et autres espèces de poissons vivant dans cet écosystème, a considérablement changé la vie des habitants de ce village.
« Le dévouement affiché par les porteurs de ce projet et les collectivités locales représentées nous inspire beaucoup d’espoir. Notre souhait est que les différentes actions identifiées soient déroulées dans de bonnes conditions, pour le bien des populations de nos localités respectives », a ajouté Moussa NIANG, le président du GIE des écogardes de Gandiol.
Bouna WAR, le directeur de l’Agence Régional de Développement (ARD) s’est dit satisfait, au regard de la synergie des parties prenantes, en rappelant « les nombreux défis environnementaux qui secouent la commune de Saint-Louis et ses envions ».
M. WAR a salué les « résultats tangibles de la phase 1 en espérant que ce nouvel épisode d’activités qui s’ouvre soit auréolé des résultats probants.
« L’ARD ne ménagera aucun effort pour sensibiliser les communes qui sont autour de Saint-Louis, qui vivent les mêmes problèmes et qui aspirent à bénéficier des opportunités de la mangrove », a-t-il assuré. « Nous mettrons les compétences techniques nécessaires pour la réussite du projet », a ajouté le directeur de l’ARD.
En effet, pour la phase bouclée, plusieurs journées de sensibilisation ont été organisées dans les quartiers de Darou, à Khor et à Bango avec une promotion de l’utilisation du biocharbon et de ses bienfaits. Un film documentaire a été également réalisé sur la mangrove.
Nicolas DUPUY, le coordonnateur du Partenariat a insisté sur « la dimension intercommunale » de ce projet. Les expressions des besoins en termes d’activités de sensibilisation, de formation et de reboisement sont exprimées par les collectivités, elles-mêmes, le Partenariat vient alors accompagner les localités engagées, a-t-il souligné.
Il faut rappeler que la mangrove de Saint-Louis est la plus septentrionale de l’Afrique de l’Ouest. Elle a perdu 24% de sa surface et près de 47% des espèces animales qui y résident. Fortement menacée, elle subit en permanence une dégradation quotidienne due à l’action de l’homme.
>>> L'article sur les sensibilisations à Bango, dans le cadre de la première phase du projet <<
NDARINFO.COM
M. WAR a salué les « résultats tangibles de la phase 1 en espérant que ce nouvel épisode d’activités qui s’ouvre soit auréolé des résultats probants.
« L’ARD ne ménagera aucun effort pour sensibiliser les communes qui sont autour de Saint-Louis, qui vivent les mêmes problèmes et qui aspirent à bénéficier des opportunités de la mangrove », a-t-il assuré. « Nous mettrons les compétences techniques nécessaires pour la réussite du projet », a ajouté le directeur de l’ARD.
En effet, pour la phase bouclée, plusieurs journées de sensibilisation ont été organisées dans les quartiers de Darou, à Khor et à Bango avec une promotion de l’utilisation du biocharbon et de ses bienfaits. Un film documentaire a été également réalisé sur la mangrove.
Nicolas DUPUY, le coordonnateur du Partenariat a insisté sur « la dimension intercommunale » de ce projet. Les expressions des besoins en termes d’activités de sensibilisation, de formation et de reboisement sont exprimées par les collectivités, elles-mêmes, le Partenariat vient alors accompagner les localités engagées, a-t-il souligné.
Il faut rappeler que la mangrove de Saint-Louis est la plus septentrionale de l’Afrique de l’Ouest. Elle a perdu 24% de sa surface et près de 47% des espèces animales qui y résident. Fortement menacée, elle subit en permanence une dégradation quotidienne due à l’action de l’homme.
>>> L'article sur les sensibilisations à Bango, dans le cadre de la première phase du projet <<
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