L’exploitation du gisement de gaz naturel de Grande Tortue-Ahmeyim, aux larges du Sénégal et de la Mauritanie, sera effective en 2023, a assuré vendredi le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
’’Si tout se passe comme nous l’avons prévu, l’exploitation de ce gaz que se partagent le Sénégal et la Mauritanie, va effectivement démarre à partir du second semestre de l’année 2023’’, a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de signature de deux accords, relatifs à l’emploi des jeunes et la lutte contre les inondations.
Le ministre répondait à une interpellation sur l’opportunité de la levée d’un eurobond de 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA sur le marché financier international, auprès de créanciers.
Le Sénégal a procédé, mercredi, à la fixation du prix d’une nouvelle émission eurobond (obligations souveraines) portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % sur une maturité finale de 16 ans, indique un communiqué reçu à l’APS.
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, les fonds ainsi obtenus, seront ’’exclusivement utilisés pour le rachat d’environ 70 % de l’eurobond de 2014, exigible à trois ans de l’échéance et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers’’.
Il a sur ce point fait observer que l’Etat du Sénégal, n’a pas encore atteint le seuil d’entêtement fixé à 70% dans le cadre de la l’Uemoa, contrairement à ce qui est avancé par certains.
Ce qui est important, a-t-il dit, ’’c’est la capacité de l’Etat à rembourser et non le niveau d’endettement qui dans l’ordre normal de tout gouvernement qui veut aller de l’avant’’.
Le ministre des Finances a sur ce point renseigné qu’avec retour sur investissement attendu, en perspective de l’exploitation de la Grande Tortue-Ahmeyim et celui du gisement pétrolier de Sangomar, le taux de la dette va ainsi passer de 68,8% à 56%, en 2025.
Il a par ailleurs fait savoir que le chef de l’Etat a donné des instructions fermes pour que ’’tout ce qui est consommation intérieure en termes de gaz de pétrole soit produite et finalisée au Sénégal. Cela selon lui, aura des répercussions positives sur le prix de l’électricité et sur toute l’économie, d’une manière générale’’.
APS
’’Si tout se passe comme nous l’avons prévu, l’exploitation de ce gaz que se partagent le Sénégal et la Mauritanie, va effectivement démarre à partir du second semestre de l’année 2023’’, a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de signature de deux accords, relatifs à l’emploi des jeunes et la lutte contre les inondations.
Le ministre répondait à une interpellation sur l’opportunité de la levée d’un eurobond de 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA sur le marché financier international, auprès de créanciers.
Le Sénégal a procédé, mercredi, à la fixation du prix d’une nouvelle émission eurobond (obligations souveraines) portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % sur une maturité finale de 16 ans, indique un communiqué reçu à l’APS.
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, les fonds ainsi obtenus, seront ’’exclusivement utilisés pour le rachat d’environ 70 % de l’eurobond de 2014, exigible à trois ans de l’échéance et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers’’.
Il a sur ce point fait observer que l’Etat du Sénégal, n’a pas encore atteint le seuil d’entêtement fixé à 70% dans le cadre de la l’Uemoa, contrairement à ce qui est avancé par certains.
Ce qui est important, a-t-il dit, ’’c’est la capacité de l’Etat à rembourser et non le niveau d’endettement qui dans l’ordre normal de tout gouvernement qui veut aller de l’avant’’.
Le ministre des Finances a sur ce point renseigné qu’avec retour sur investissement attendu, en perspective de l’exploitation de la Grande Tortue-Ahmeyim et celui du gisement pétrolier de Sangomar, le taux de la dette va ainsi passer de 68,8% à 56%, en 2025.
Il a par ailleurs fait savoir que le chef de l’Etat a donné des instructions fermes pour que ’’tout ce qui est consommation intérieure en termes de gaz de pétrole soit produite et finalisée au Sénégal. Cela selon lui, aura des répercussions positives sur le prix de l’électricité et sur toute l’économie, d’une manière générale’’.
APS