Depuis quelque temps, monsieur le maire Mansour Faye et ses affidés tentent maladroitement de dresser ce qu’ils ont pompeusement appelé « bilan », débitant une litanie de réalisations gouvernementales qu’ils voudraient s’approprier faute d’un bilan propre estampillé « Mansour Faye ».Cependant, la tentative est inéluctablement vouée à l’échec car ne pouvant tromper personne, même l’observateur le moins averti.
Hier, ils se sont prêtés au jeu, sans succès d’ailleurs, mobilisant de partout pour essayer de noyer un poisson aussi glissant et aussi énorme que l’absence de bilan.
En effet, en sept années de magistère, l’actuel et bientôt ex maire de Saint-Louis a consommé un budget municipal d’au moins dix milliards si nous prenons seulement en compte les recouvrements de ces dernières années. Qu’ a-t-il fait de cette cagnotte ? Comment a-t-il utilisé les recettes de la commune ? A l’heure des décomptes et des redditions de compte, on se rend bien compte que presque rien n’a été fait malgré les promesses et engagements souscrits. Oui, disons-le clairement, Mansour Faye n’a pas de bilan, absolument pas !
Tenter de se cacher derrière les actions de l’Etat dans la ville est la seule solution que monsieur le maire a trouvé pour se donner bonne conscience devant les milliers de saint louisiens déçus de cette parenthèse qu’aura été son mandat.
Bilan avons-nous dit, un simple mot qui hante le sommeil du maire .Quand il nous parle de routes, de lampadaires ou d’assainissement, il sait pertinemment qu’on les retrouve dans presque toutes les grandes villes du pays. L’Etat est républicain et n’intervient pas selon la tête du maire en place. Que le maire s’appelle Oumar, Yacine ou Mansour c’est pareil, il n’y a pas d’entregent qui tienne. Ailleurs, dans d’autres communes il n’y a point de Mansour mais on y retrouve les fameuses lampadaires FONROCHE (et d’ailleurs en plus grand nombre), les kilomètres de route de PROMOVILLE et le programme d’assainissement des 10 villes. Vouloir les comptabiliser pour soi, c’est demander au maire de Diass de capitaliser dans son bilan l’Aéroport Blaise Diagne, au maire de Diamniadio de mettre toutes les nouvelles infrastructures sur son périmètre communal dans son bilan et à certains maires du Fouta les ponts qui traversent leurs communes.
S’il ne surfe pas sur les réalisations et projets de l’équipe sortante, Mansour nous parle de brèche, de gaz, de nouveau stade, d’aéroport, de ponts, de digue de protection de la langue de barbarie, bref de choses qui ne le regardent en rien. Au même moment, les ordures envahissent nos berges, la pénombre gagne certains quartiers, nos ponts sont mal éclairés ou pas du tout(pont Masseck Ndiaye), la coopération décentralisée réduite à sa plus simple expression, le personnel communal qui ne cesse d’augmenter avec des recrutements et embauches fantaisistes et partisans, un plan de circulation qui étouffe la ville, la culture et les acteurs culturels laissés à l’abandon, les écoles qui menacent ruine, les sportifs sur leur chevaux de guerre…
Pire encore, le maire et son équipe ont bradé l’héritage municipal en supprimant le transport scolaire gratuit, en hypothéquant l’unité de pavage et l’unité de transformation des déchets plastiques, l’unité médicale de gériatrie, les ambulances, la brigade verte, la brigade d’hygiène et que sais-je encore.
En vérité, ce que les populations retiennent surtout de leur maire après sept années, ce sont des sorties et des discours qui fâchent(le cas khayar Mbengue), des questions qui divisent : la dénomination de la place Faidherbe, la tentative de donner le nom du président Macky Sall à l’avenue De gaulle, le projet de délocalisation du stade Me Babacar Seye, les déguerpis de khar yalla, la démolition de mosquées à Guet Ndar et de maisons de ngalélle Bango et j’en passe.
Heureusement le brouillard se dissipe et l’horizon s’éclaircit pour laisser paraitre le maire et son équipe sous leur vrai jour et dans leur réel personnage, celui d’une équipe incapable de présenter à la population un bilan sincère et tangible.
Il est donc venu l’heure de demander pardon au peuple saint louisien à qui vous n’aviez vendu que du vent, des promesses sans lendemain et des engagements aussi légers que le bilan que nous exigeons malgré tout et que vous peinez à soumettre.
Abdoulaye NDIAYE
Conseiller Municipal
Hier, ils se sont prêtés au jeu, sans succès d’ailleurs, mobilisant de partout pour essayer de noyer un poisson aussi glissant et aussi énorme que l’absence de bilan.
En effet, en sept années de magistère, l’actuel et bientôt ex maire de Saint-Louis a consommé un budget municipal d’au moins dix milliards si nous prenons seulement en compte les recouvrements de ces dernières années. Qu’ a-t-il fait de cette cagnotte ? Comment a-t-il utilisé les recettes de la commune ? A l’heure des décomptes et des redditions de compte, on se rend bien compte que presque rien n’a été fait malgré les promesses et engagements souscrits. Oui, disons-le clairement, Mansour Faye n’a pas de bilan, absolument pas !
Tenter de se cacher derrière les actions de l’Etat dans la ville est la seule solution que monsieur le maire a trouvé pour se donner bonne conscience devant les milliers de saint louisiens déçus de cette parenthèse qu’aura été son mandat.
Bilan avons-nous dit, un simple mot qui hante le sommeil du maire .Quand il nous parle de routes, de lampadaires ou d’assainissement, il sait pertinemment qu’on les retrouve dans presque toutes les grandes villes du pays. L’Etat est républicain et n’intervient pas selon la tête du maire en place. Que le maire s’appelle Oumar, Yacine ou Mansour c’est pareil, il n’y a pas d’entregent qui tienne. Ailleurs, dans d’autres communes il n’y a point de Mansour mais on y retrouve les fameuses lampadaires FONROCHE (et d’ailleurs en plus grand nombre), les kilomètres de route de PROMOVILLE et le programme d’assainissement des 10 villes. Vouloir les comptabiliser pour soi, c’est demander au maire de Diass de capitaliser dans son bilan l’Aéroport Blaise Diagne, au maire de Diamniadio de mettre toutes les nouvelles infrastructures sur son périmètre communal dans son bilan et à certains maires du Fouta les ponts qui traversent leurs communes.
S’il ne surfe pas sur les réalisations et projets de l’équipe sortante, Mansour nous parle de brèche, de gaz, de nouveau stade, d’aéroport, de ponts, de digue de protection de la langue de barbarie, bref de choses qui ne le regardent en rien. Au même moment, les ordures envahissent nos berges, la pénombre gagne certains quartiers, nos ponts sont mal éclairés ou pas du tout(pont Masseck Ndiaye), la coopération décentralisée réduite à sa plus simple expression, le personnel communal qui ne cesse d’augmenter avec des recrutements et embauches fantaisistes et partisans, un plan de circulation qui étouffe la ville, la culture et les acteurs culturels laissés à l’abandon, les écoles qui menacent ruine, les sportifs sur leur chevaux de guerre…
Pire encore, le maire et son équipe ont bradé l’héritage municipal en supprimant le transport scolaire gratuit, en hypothéquant l’unité de pavage et l’unité de transformation des déchets plastiques, l’unité médicale de gériatrie, les ambulances, la brigade verte, la brigade d’hygiène et que sais-je encore.
En vérité, ce que les populations retiennent surtout de leur maire après sept années, ce sont des sorties et des discours qui fâchent(le cas khayar Mbengue), des questions qui divisent : la dénomination de la place Faidherbe, la tentative de donner le nom du président Macky Sall à l’avenue De gaulle, le projet de délocalisation du stade Me Babacar Seye, les déguerpis de khar yalla, la démolition de mosquées à Guet Ndar et de maisons de ngalélle Bango et j’en passe.
Heureusement le brouillard se dissipe et l’horizon s’éclaircit pour laisser paraitre le maire et son équipe sous leur vrai jour et dans leur réel personnage, celui d’une équipe incapable de présenter à la population un bilan sincère et tangible.
Il est donc venu l’heure de demander pardon au peuple saint louisien à qui vous n’aviez vendu que du vent, des promesses sans lendemain et des engagements aussi légers que le bilan que nous exigeons malgré tout et que vous peinez à soumettre.
Abdoulaye NDIAYE
Conseiller Municipal