Les événements récents du Jeudi 23 Juin 2011, qui a connu un succès retentissant pour l’opposition ;
L’anarchie qui règne dans notre pays, l’insécurité qui mine les contrées du Sénégal, la pauvreté toujours plus accentuée et plus étendue, les longues intempestives et récurrentes coupures de courant, les scandales supposés d’une certaine frange de certaines autorités, l’arrogance et l’impunité de certains tenants du pouvoir, mais encore et surtout le viol perpétuel de nos Instituions si sacrées ; nous amènent à nous interroger sur la majorité dite présidentielle.
Force est de constater que l’opposition dans sa totalité a montré la dimension de sa représentativité tant le 19 Mars 2011 que le 23 Juin 2011
Mais le peuple sénégalais souverain sait – il réellement prononcé le 23 Juin 2011?
Et la majorité présidentielle dans tout cela ? Et le PDS dans tout cela ? Et les Alliés dans cela ?
Si le PDS et ses Alliés sont majoritaires dans ce pays, force est de reconnaître que les événements du 23 Juin 2011, semblent démontrer le contraire.
En politique, il y a des moments où seules les démonstrations de force, la mobilisation constituent la réalité. Et, il nous semble que le PDS, inventeur de cette stratégie au Sénégal, n’en détient plus les recettes et n’en dispose pas d’antidote.
La Majorité Présidentielle pour être légitime, doit prouver sa représentativité et son audience et régler cette crise d’autorité qui s’amplifie dans ce pays.
Si elle est convaincue que le Président Abdoulaye WADE, au vu des dispositions constitutionnelles, devrait se présenter en 2011, et, est le candidat de la majorité présidentielle, comme affirmée.
La Majorité Présidentielle, devrait avoir des attitudes plus énergiques, plus dynamiques et plus en adéquation avec les réalités du terrain politique.
Elle a le devoir de mouiller son maillot, de descendre sur le terrain, de recevoir des pierres, des (malagounes) matraques, des insanités et défendre ses biens que l’on saccage. C’est un prix à payer pour la défense d’idées justes aux quelles l’on croit.
L’ardeur, la détermination et les moyens matériels et physiques dégagés lors des renouvellements des instances et dans les méga- meetings, mis pour la défense de la majorité présidentielle suffiraient.
Les Alliés ne doivent pas être assis confortablement sur leurs moelleux fauteuils, et feindre d’oublier qu’un parti politique : ce sont des femmes, des jeunes et des hommes qui le composent et ils ont le droit de savoir, de comprendre, d’être impliqués et de voir leurs conditions et cadre de vie s’améliorer.
Mais aussi un allié n’est pas un vassal et il y a des règles à respecter et des limites à ne pas franchir.
Le PDS et certains de ses militants devraient se mettre dans la tête, une bonne fois pour toute : que seul ils ne seraient jamais au pouvoir et seuls ils ne resteront jamais au pouvoir et que chaque militant se devrait d’ériger le patriotisme de parti en règle immuable.
C’est un combat d’arrière garde inutile et inopportun que de croire que les anciens passent avant les nouveaux et que le pouvoir est un gâteau et que ce soit les premiers ceux qui étaient là depuis 1974, qui devraient servir d’abord. C’est faire preuve d’une certaine méconnaissance des réalités politiques.
S’accrocher sur des réalités antérieures sans en analyser les motivations profondes c’est aussi faire preuve de cécité politique.
Rappelons que le compagnonnage du PDS avec certains communistes et communisants de 1996 à 2000, n’était qu’une stratégie de ces partis, d’intégrer la masse que drainait le PDS afin de la contrôler et de l’absorber. Cette stratégie ayant échoué, ces partis et leurs hommes ont quitté le navire.
Avoir plus conscience que la victoire en 2012, devrait être la victoire de tous, mais du PDS plus que les autres est impératif.
Aujourd’hui, plus de 90 % des ministres, des députés, de sénateurs, de conseillers économiques, des conseillers ruraux, municipaux, régionaux, des PCA, des directeurs généraux, des directeurs des agences nationales, que comptent ce pays actuellement sont estampillés PDS. Le PDS devrait être plus généreux et faire preuve de plus d’ouverture en conséquence.
Ces freins ont généré la léthargie de la majorité présidentielle et ont permis le retentissement des événements du 23 Juin 2011 et la récupération de ce phénomène par l’opposition.
Ce dont il s’agit maintenant c’est de ressouder la majorité présidentielle, de la remettre en chantier pour la défense des idéaux communs.
De remobiliser la composante majorité présidentielle, de l’élargir, de la conforter et de la densifier.
Que l’Alliance Sopi pour Toujours, soit redynamisé et en tenue de travail tant au niveau national, régional, départemental, arrondissemental que local.
Le 23 Juin 2011, la majorité présidentielle a brillé par son absence sur le terrai pour défendre ses positions. Il est temps que cette majorité présidentielle relève le défi de la mobilisation, de la participation et de la défense des idéaux auxquels elle croit afin de remettre à l’heure, la montre de l’histoire.
Il faut que la question du ticket présidentiel soit remise à l’ordre du jour. A notre avis l’adoption de ce ticket peut régler certaines questions. Mais cela devrait se faire par référendum, car seul le peuple est souverain
En conséquence le calendrier électoral devrait être réexaminé et nous suggérons le calendrier suivant tout en sachant que c’est du domaine de l’Etat (Projet de loi) ou du Parlement (Proposition de loi) :
1. Référendum sur les modifications de la constitution : Janvier 2012
2. Election Présidentielle : en Juin 2012
3. Elections Législatives : en Février 2013
4. Elections rurales, communales et régionales : en Mars 2014
La majorité présidentielle doit gouverner, l’opposition doit s’opposer et chacun doit en respecter les règles du jeu
La violence et le terrorisme ne devraient pas être une arme gagner le pouvoir ou le conserver.
C’est de la survie de nos Institutions et de la sauvegarde de la paix des cœurs et des esprits qu’il s’agit.
Abdoukhadre SOW
Sowabdoukhadreahoo.fr
L’anarchie qui règne dans notre pays, l’insécurité qui mine les contrées du Sénégal, la pauvreté toujours plus accentuée et plus étendue, les longues intempestives et récurrentes coupures de courant, les scandales supposés d’une certaine frange de certaines autorités, l’arrogance et l’impunité de certains tenants du pouvoir, mais encore et surtout le viol perpétuel de nos Instituions si sacrées ; nous amènent à nous interroger sur la majorité dite présidentielle.
Force est de constater que l’opposition dans sa totalité a montré la dimension de sa représentativité tant le 19 Mars 2011 que le 23 Juin 2011
Mais le peuple sénégalais souverain sait – il réellement prononcé le 23 Juin 2011?
Et la majorité présidentielle dans tout cela ? Et le PDS dans tout cela ? Et les Alliés dans cela ?
Si le PDS et ses Alliés sont majoritaires dans ce pays, force est de reconnaître que les événements du 23 Juin 2011, semblent démontrer le contraire.
En politique, il y a des moments où seules les démonstrations de force, la mobilisation constituent la réalité. Et, il nous semble que le PDS, inventeur de cette stratégie au Sénégal, n’en détient plus les recettes et n’en dispose pas d’antidote.
La Majorité Présidentielle pour être légitime, doit prouver sa représentativité et son audience et régler cette crise d’autorité qui s’amplifie dans ce pays.
Si elle est convaincue que le Président Abdoulaye WADE, au vu des dispositions constitutionnelles, devrait se présenter en 2011, et, est le candidat de la majorité présidentielle, comme affirmée.
La Majorité Présidentielle, devrait avoir des attitudes plus énergiques, plus dynamiques et plus en adéquation avec les réalités du terrain politique.
Elle a le devoir de mouiller son maillot, de descendre sur le terrain, de recevoir des pierres, des (malagounes) matraques, des insanités et défendre ses biens que l’on saccage. C’est un prix à payer pour la défense d’idées justes aux quelles l’on croit.
L’ardeur, la détermination et les moyens matériels et physiques dégagés lors des renouvellements des instances et dans les méga- meetings, mis pour la défense de la majorité présidentielle suffiraient.
Les Alliés ne doivent pas être assis confortablement sur leurs moelleux fauteuils, et feindre d’oublier qu’un parti politique : ce sont des femmes, des jeunes et des hommes qui le composent et ils ont le droit de savoir, de comprendre, d’être impliqués et de voir leurs conditions et cadre de vie s’améliorer.
Mais aussi un allié n’est pas un vassal et il y a des règles à respecter et des limites à ne pas franchir.
Le PDS et certains de ses militants devraient se mettre dans la tête, une bonne fois pour toute : que seul ils ne seraient jamais au pouvoir et seuls ils ne resteront jamais au pouvoir et que chaque militant se devrait d’ériger le patriotisme de parti en règle immuable.
C’est un combat d’arrière garde inutile et inopportun que de croire que les anciens passent avant les nouveaux et que le pouvoir est un gâteau et que ce soit les premiers ceux qui étaient là depuis 1974, qui devraient servir d’abord. C’est faire preuve d’une certaine méconnaissance des réalités politiques.
S’accrocher sur des réalités antérieures sans en analyser les motivations profondes c’est aussi faire preuve de cécité politique.
Rappelons que le compagnonnage du PDS avec certains communistes et communisants de 1996 à 2000, n’était qu’une stratégie de ces partis, d’intégrer la masse que drainait le PDS afin de la contrôler et de l’absorber. Cette stratégie ayant échoué, ces partis et leurs hommes ont quitté le navire.
Avoir plus conscience que la victoire en 2012, devrait être la victoire de tous, mais du PDS plus que les autres est impératif.
Aujourd’hui, plus de 90 % des ministres, des députés, de sénateurs, de conseillers économiques, des conseillers ruraux, municipaux, régionaux, des PCA, des directeurs généraux, des directeurs des agences nationales, que comptent ce pays actuellement sont estampillés PDS. Le PDS devrait être plus généreux et faire preuve de plus d’ouverture en conséquence.
Ces freins ont généré la léthargie de la majorité présidentielle et ont permis le retentissement des événements du 23 Juin 2011 et la récupération de ce phénomène par l’opposition.
Ce dont il s’agit maintenant c’est de ressouder la majorité présidentielle, de la remettre en chantier pour la défense des idéaux communs.
De remobiliser la composante majorité présidentielle, de l’élargir, de la conforter et de la densifier.
Que l’Alliance Sopi pour Toujours, soit redynamisé et en tenue de travail tant au niveau national, régional, départemental, arrondissemental que local.
Le 23 Juin 2011, la majorité présidentielle a brillé par son absence sur le terrai pour défendre ses positions. Il est temps que cette majorité présidentielle relève le défi de la mobilisation, de la participation et de la défense des idéaux auxquels elle croit afin de remettre à l’heure, la montre de l’histoire.
Il faut que la question du ticket présidentiel soit remise à l’ordre du jour. A notre avis l’adoption de ce ticket peut régler certaines questions. Mais cela devrait se faire par référendum, car seul le peuple est souverain
En conséquence le calendrier électoral devrait être réexaminé et nous suggérons le calendrier suivant tout en sachant que c’est du domaine de l’Etat (Projet de loi) ou du Parlement (Proposition de loi) :
1. Référendum sur les modifications de la constitution : Janvier 2012
2. Election Présidentielle : en Juin 2012
3. Elections Législatives : en Février 2013
4. Elections rurales, communales et régionales : en Mars 2014
La majorité présidentielle doit gouverner, l’opposition doit s’opposer et chacun doit en respecter les règles du jeu
La violence et le terrorisme ne devraient pas être une arme gagner le pouvoir ou le conserver.
C’est de la survie de nos Institutions et de la sauvegarde de la paix des cœurs et des esprits qu’il s’agit.
Abdoukhadre SOW
Sowabdoukhadreahoo.fr