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( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.

Vendredi 29 Avril 2016

C’est sous une température avoisinant les 40 degrés que les élèves du village de Ndiawdoune cultivent le savoir. Ndiawdoune est un village situé à 2 Kilomètres de Sanar l’Université Gaston BERGER et environ 16 Kilomètres de la ville de Saint-Louis. Ce village abrite l’école élémentaire Ndiawdoune Pont une école qui a été créée en Octobre 2013 mais elle ne donne pas vraiment l’image d’une école comme l’illustre les images.


( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.

C’est une école de 3 classes construites en hutte comme le montre les images. L’école n’a ni bloc sanitaire, ni de l’eau, ni de l’électricité et les élèves étudient dans des conditions très difficiles. Pourtant, on y retrouve des élèves très brillants qui font d’excellents résultats à l’issue des compositions.

Selon M. DIOUF maître de français dans cette école, il faut passer une journée dans cette école pour comprendre les conditions d’apprentissage des élèves. Les temps sont très difficiles dans ce village, il arrive même qu’on achète des cahiers et des stylos aux élèves pour qu’ils puissent apprendre. Il a aussi souligné qu’ils ont fait appel à des organisations pour les aider à améliorer les conditions d’apprentissage mais jusque-là en vain.

Récemment les cours avaient été arrêtés pour cause il y avait beaucoup de poussières accompagnées de fortes chaleurs. Pourtant il faut moins de 5 millions pour construire une salle de classe avec tous les équipements nécessaires mais selon lui c’est une absence de volonté.

( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.
C’est une école de 3 classes construites en hutte comme le montre les images. L’école n’a ni bloc sanitaire, ni de l’eau, ni de l’électricité et les élèves étudient dans des conditions très difficiles. Pourtant, on y retrouve des élèves très brillants qui font d’excellents résultats à l’issue des compositions.

Selon M. DIOUF, maître de français dans cette école, il faut passer une journée dans cette école pour comprendre les conditions d’apprentissage des élèves. Les temps sont très difficiles dans ce village, il arrive même qu’on achète des cahiers et des stylos aux élèves pour qu’ils puissent apprendre. Il a aussi souligné qu’ils ont fait appel à des organisations pour les aider à améliorer les conditions d’apprentissage mais jusque-là en vain.

Récemment, les cours avaient été arrêtés pour cause il y avait beaucoup de poussières accompagnées de fortes chaleurs. Pourtant, il faut moins de 5 millions pour construire une salle de classe avec tous les équipements nécessaires mais selon lui c’est une absence de volonté.

( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.
Malgré tous les problèmes qui rythment les heures qu’ils passent dans cette école, ces élèves ont des ambitions qu’ils ont voulu partager. Beaucoup d’entre eux rêvent de devenir enseignant un jour quant à aux autres, ils veulent devenir plus tard docteurs.

( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.
Ce qui m’a étonné c’est le fait que cette école se trouve à moins de 15 kilomètres de la ville de Saint-Louis. L’éducation est un droit pour tout enfant et ces enfants ont le droit de bénéficier d’une bonne éducation comme les autres qui sont dans les villes.

( Images) L’incroyable délabrement de l'école élémentaire de Ndiawdoune Pont.
Peut-être ces images auront un impact positif et que les autorités réagiront. Nous devons vraiment investir sur la jeunesse car elle représente l’avenir. Un pays qui aspire à se développer doit privilégier les secteurs importants comme celui de l’éducation. Les images seront envoyées au ministre de l’éducation pour essayer de les interpeller afin d’avoir une réaction de leur part.

Mouhamadou GUEYE, étudiant à l’UGB.


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1.Posté par Mamadou Abdoulaye Ba le 29/04/2016 10:06
L'élève qui se trouve à 15km de Saint-Louis et l'élève qui se trouve à Toung dans le département de Linguère ont les mêmes droits. Ces abris provisoires datent de longtemps. Moi-même qui vous parle, j'ai eu à travailler des abris provisoires plus piteux que ceux montrés sur ces photos sous Abdou DIOUF et Abdoulaye Abdoulaye WADE et j'ai eu à étudier dans ces conditions dans un abris provisoire en 1978. L'Etat a procédé ainsi pour atteindre le taux de scolarisation et une politique de résorption de ces abris provisoires est mise en branle depuis longtemps. Les enfants en âge de scolarité qui sont dans ces villages, doit-on les laisser sans scolarité jusqu'à ce que les moyens de leur construire des salles de classe en dur soient trouvés? Y a beaucoup de gens qui ont eu à étudier dans des abris provisoires qui sont cadres aujourd'hui dans ce pays. On ne peut supprimer les abris provisoires car la scolarisation, l'instruction prime sur les conditions (luxe et confort); le résultat est plus utile! Néanmoins; l'Etat dois accentuer la politique de résorption de ces abris provisoires.

2.Posté par Bouba Diop le 29/04/2016 15:23
Oui Mamadou, il est inutile de s'insurger, il faut mettre les bouchées doubles et arrêter de ne faire qu'attendre les bailleurs internationaux...Ici à Sanar nombre de personnes qui gagnent très bien leur vie à l'UGB pourraient faire quelque chose pour aider ces élèves et leur maître

3.Posté par Mamadou Abdoulaye Ba le 03/05/2016 15:34
Bouba Diop, je t'assure que ces abris provisoires montrés sur ces photos sont un luxe par rapport à ceux que nous avions à Loumbel Lana de 1998 à 2000.

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