M. NDIAYE qui présentait une communication sur la création d’entreprise à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, dans le cadre du programme Strengthening Africa’s Strategic Agricultural Capacity for Impact Development (SASACID), a appelé à l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs agricoles capables d’accompagner l’essor de ce secteur, toujours confiné dans l’informel.
« Le faible niveau global de production des activités agricoles est attribuable à la productivité du travail du secteur de l’agriculture », a révélé cet expert, indiquant que 98% d’informel compose ce secteur.
Pour lui, le défi de la modernisation de l’agriculture doit être relevé, avec l’ouverture des marchés régionaux et internationaux aux producteurs locaux, pour poser les bases d’un développement viable. Ce processus devra passer par la « transformation des exploitations agricoles de types familiaux en entreprises professionnelles », où la primauté sera donnée à l’agrobusiness.
En a croire M. NDIAYE, seule l’agrobusiness est capable de créer des emplois nécessaires pour enrayer le chômage endémique des jeunes sénégalais. Elle facilite l’autonomisation et la responsabilisation de la jeunesse, dit-il, donnant l’exemple de certaines localités où des jeunes de 15 ans divorcent d’avec la dépendance économique des parents et deviennent des soutiens de famille.
Il a, par ailleurs, invité les acteurs publics en charge de ce secteur, à s’inscrire dans une vision prospective pour booster ce secteur.
« Il faut assurer un véritable changement structurel au niveau de l’agriculture et promouvoir, aux côtés des petites exploitations, l’émergence de grandes exploitations agricoles susceptibles de constituer un socle solide au développement de l’entrepreneuriat agricole », dira-t-il « Il faut favoriser le passage d’une agriculture de substance à celle commerciale », a-t-il ajouté.
Le docteur Saidou Nourrou SALL, coordonnateur de ce projet a salué la pertinence de la présentation de Pape Ibrahima NDIAYE et souligne que le programme SASECID vise à améliorer la pertinence des enseignements dans le domaine de l’agriculture.
« L’objectif est de donner à ce secteur les moyens de se transformer et de se moderniser », a-t-il noté en précisant que cette formation sur le thème « Entreprendre pour réussir », cherche à développer l’esprit d’entreprise chez les étudiants de l’UGB et à faciliter leur accès aux ressources.
Il faut rappeler que cette formation, soutenue par The African Network for Agriculture, Agroforestry and Natural Resources Education (ANAFE) concerne les étudiants inscrits dans les filières agricoles et les associations d’étudiants qui ont des idées de projets dans le domaine de l’agriculture. À l’issue de cette session qui débutera le 18 octobre 2014, les deux meilleurs projets seront récompensés de 2000 dollars.
En outre, les projets pertinents seront par ailleurs accompagnés par des experts pour les soumettre aux bailleurs de fonds potentiels (FONGIP, FONSIS, MCA, BNDE, etc.)
Suivons, en vidéo, les explications du Docteur SALL.
« Le faible niveau global de production des activités agricoles est attribuable à la productivité du travail du secteur de l’agriculture », a révélé cet expert, indiquant que 98% d’informel compose ce secteur.
Pour lui, le défi de la modernisation de l’agriculture doit être relevé, avec l’ouverture des marchés régionaux et internationaux aux producteurs locaux, pour poser les bases d’un développement viable. Ce processus devra passer par la « transformation des exploitations agricoles de types familiaux en entreprises professionnelles », où la primauté sera donnée à l’agrobusiness.
En a croire M. NDIAYE, seule l’agrobusiness est capable de créer des emplois nécessaires pour enrayer le chômage endémique des jeunes sénégalais. Elle facilite l’autonomisation et la responsabilisation de la jeunesse, dit-il, donnant l’exemple de certaines localités où des jeunes de 15 ans divorcent d’avec la dépendance économique des parents et deviennent des soutiens de famille.
Il a, par ailleurs, invité les acteurs publics en charge de ce secteur, à s’inscrire dans une vision prospective pour booster ce secteur.
« Il faut assurer un véritable changement structurel au niveau de l’agriculture et promouvoir, aux côtés des petites exploitations, l’émergence de grandes exploitations agricoles susceptibles de constituer un socle solide au développement de l’entrepreneuriat agricole », dira-t-il « Il faut favoriser le passage d’une agriculture de substance à celle commerciale », a-t-il ajouté.
Le docteur Saidou Nourrou SALL, coordonnateur de ce projet a salué la pertinence de la présentation de Pape Ibrahima NDIAYE et souligne que le programme SASECID vise à améliorer la pertinence des enseignements dans le domaine de l’agriculture.
« L’objectif est de donner à ce secteur les moyens de se transformer et de se moderniser », a-t-il noté en précisant que cette formation sur le thème « Entreprendre pour réussir », cherche à développer l’esprit d’entreprise chez les étudiants de l’UGB et à faciliter leur accès aux ressources.
Il faut rappeler que cette formation, soutenue par The African Network for Agriculture, Agroforestry and Natural Resources Education (ANAFE) concerne les étudiants inscrits dans les filières agricoles et les associations d’étudiants qui ont des idées de projets dans le domaine de l’agriculture. À l’issue de cette session qui débutera le 18 octobre 2014, les deux meilleurs projets seront récompensés de 2000 dollars.
En outre, les projets pertinents seront par ailleurs accompagnés par des experts pour les soumettre aux bailleurs de fonds potentiels (FONGIP, FONSIS, MCA, BNDE, etc.)
Suivons, en vidéo, les explications du Docteur SALL.