Doudou DIOP, président de l'Association des personnes diabétiques de Saint-Louis
La maladie suit, encore, sa forte propension à Saint-Louis, nourri par plusieurs facteurs aggravants, dont la sédentarité, la malbouffe, le refus pour certains de changer leurs habitudes alimentaires.
Saint-Louis s’offre un taux de 10,4% sur la moyenne nationale qui est de 2,1%. Une dernière étude dénombre 25.000 atteintes par cette pathologie. « Une situation catastrophique », a signalé, ce matin, Doudou DIOP, le président de l’Association des personnes diabétiques à la commémoration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre cette maladie, au Centre Keur Mame Fatim KONTE.
En plus des actions habituelles de sensibilisation et d'informations, un dépistage a été fait, au profit des populations démunies.
Chose étonnante, malgré cette forte prévalence et la persistance du danger, il n’existe par d’unité diabétique dans la capitale du nord. « Thiès, Dakar, Ziguinchor et les autres régions en disposent, mais Saint-Louis se voit privée de cette nécessité », a déploré le président DIOP qui interpelle le ministre de la santé et de l’action sociale Éva Marie Col SECK sur ce manquement inexplicable.
Ce centre devrait notamment mettre les diabétiques à l’abri de complications et réduire le fardeau des périples incessants qu’ils sont tenus d’effectuer pour se faire traiter à Dakar.
Les diabétiques de Saint-Louis réclament, par ailleurs, et vivement, la mise en œuvre diligente de loi de règlementation de la médecine traditionnelle. « Les tradipraticiens assaillent les médias au détriment des diabétiques », dénonce M. DIOP. « Les guérisseurs aggravant la maladie », a-t-il fustigé, en réitérant l’engagement de son association à œuvrer pour une meilleure prise en charge sanitaire de ses membres.
NDARINFO.COM
Saint-Louis s’offre un taux de 10,4% sur la moyenne nationale qui est de 2,1%. Une dernière étude dénombre 25.000 atteintes par cette pathologie. « Une situation catastrophique », a signalé, ce matin, Doudou DIOP, le président de l’Association des personnes diabétiques à la commémoration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre cette maladie, au Centre Keur Mame Fatim KONTE.
En plus des actions habituelles de sensibilisation et d'informations, un dépistage a été fait, au profit des populations démunies.
Chose étonnante, malgré cette forte prévalence et la persistance du danger, il n’existe par d’unité diabétique dans la capitale du nord. « Thiès, Dakar, Ziguinchor et les autres régions en disposent, mais Saint-Louis se voit privée de cette nécessité », a déploré le président DIOP qui interpelle le ministre de la santé et de l’action sociale Éva Marie Col SECK sur ce manquement inexplicable.
Ce centre devrait notamment mettre les diabétiques à l’abri de complications et réduire le fardeau des périples incessants qu’ils sont tenus d’effectuer pour se faire traiter à Dakar.
Les diabétiques de Saint-Louis réclament, par ailleurs, et vivement, la mise en œuvre diligente de loi de règlementation de la médecine traditionnelle. « Les tradipraticiens assaillent les médias au détriment des diabétiques », dénonce M. DIOP. « Les guérisseurs aggravant la maladie », a-t-il fustigé, en réitérant l’engagement de son association à œuvrer pour une meilleure prise en charge sanitaire de ses membres.
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