Il en est découlé une crise interne dans le secteur que les stratèges de ce pays auraient dû prévoir avant de durcir le ton. Alors, on en sait un peu plus sur les exigences de la partie mauritanienne qui, selon diverses sources, est prête à poursuivre la coopération en la matière avec Dakar.
Nous savions par exemple que les nouvelles lois mauritaniennes exigeaient que les débarquements de poissons pêchés dans leurs eaux soient faits sur leurs plages, au profit du marché local. Mais, ce que nous savions moins, c’est qu’il y a d’autres conditions qui n’ont rien à voir avec la pêche.
En effet, il ressort d’une réflexion du Dr Sidi El Moctar Taleb Hamme rendue publique hier par le site cridem.org, que « se sont substitués au motif politique qui était à l’origine de l’octroi des premières licences lors des élections présidentielles DIOUF-WADE, d’autres motifs tels que les conditions d’accès de nos troupeaux au Sénégal pour la transhumance, le commerce de notre bétail, le transport terrestre et la nécessité d’assurer la sécurité des Mauritaniens installés au Sénégal (Saint-Louis) et de préserver leurs intérêts ». Car, à l’en croire, « il n’était plus secret que le poisson mauritanien devrait être troqué contre un ensemble de services rendus ou devant être rendus par le Sénégal à notre pays ».
Tout de même curieux. Quel est le Sénégalais qui n’a pas de Mauritanien comme voisin? Est-ce que sa sécurité est menacée ? Pas le moins du monde. Dans cette même dynamique, le Sénégal se ravitaille fréquemment en bétails à partir de la Mauritanie, surtout lors de la fête de Tabaski.
Nous savions par exemple que les nouvelles lois mauritaniennes exigeaient que les débarquements de poissons pêchés dans leurs eaux soient faits sur leurs plages, au profit du marché local. Mais, ce que nous savions moins, c’est qu’il y a d’autres conditions qui n’ont rien à voir avec la pêche.
En effet, il ressort d’une réflexion du Dr Sidi El Moctar Taleb Hamme rendue publique hier par le site cridem.org, que « se sont substitués au motif politique qui était à l’origine de l’octroi des premières licences lors des élections présidentielles DIOUF-WADE, d’autres motifs tels que les conditions d’accès de nos troupeaux au Sénégal pour la transhumance, le commerce de notre bétail, le transport terrestre et la nécessité d’assurer la sécurité des Mauritaniens installés au Sénégal (Saint-Louis) et de préserver leurs intérêts ». Car, à l’en croire, « il n’était plus secret que le poisson mauritanien devrait être troqué contre un ensemble de services rendus ou devant être rendus par le Sénégal à notre pays ».
Tout de même curieux. Quel est le Sénégalais qui n’a pas de Mauritanien comme voisin? Est-ce que sa sécurité est menacée ? Pas le moins du monde. Dans cette même dynamique, le Sénégal se ravitaille fréquemment en bétails à partir de la Mauritanie, surtout lors de la fête de Tabaski.
AKB Senxibar