NdarInfo : Qui est Abdou Guité Seck ?
Abdou guité Seck : Je suis né à Saint-Louis le 18 juin 1979 au quartier Diawlingue où j’ai fait mes premiers pas au cœur de notre maison familiale située au bord du fleuve. C’est là où j’ai entamé mes études scolaires à l’école Amadou Fara Mbodj ex Sor Garçons lorsque j’avais 6 ans. Après avoir réussi l’entrée en sixième, j’ai rejoint le collège André Guillabert et j’ai commencé à produire mes premières notes musicales.
Au temps, je fréquentais le centre culturel Abdel Kader Fall qui était le siège de l’orchestre régional de Saint-Louis et au cours d’une audition, je fus choisi comme chanteur titulaire de ce groupe. J’avais été élu "Voix d'or" de la ville. Coura Ba Thiam, alors Ministre de Culture sous le gouvernement de Abdou Diouf nous avait soutenu en nous gratifiant d’un matériel musical. Et cela nous avait beaucoup galvanisé. J’ai évolué avec mon premier orchestre durant trois ans et en novembre 1995, je rencontrais des occidentaux qui étaient venus de Marseille et qui voulaient mettre sur pied un groupe musical en collaboration avec un chanteur sénégalais. Un jour, ils me trouvèrent en prestation sur la place Faidherbe de Saint-Louis. Séduits par mes qualités vocales malgré notre matériel rudimentaire, ils m’invitèrent à les rejoindre et à travailler avec eux. De notre collaboration naquit le groupe WOCK (contraction de Wolof et de Rock). J’avais 16 ans.
NdarInfo : Qu’est ce qui vous a poussé à faire de la musique, est-ce un héritage ou un accident de parcours
?
AGS : Il y a de l’héritage certes mais en musique l’héritage seulement ne suffit pas. Comme je l’ai chanté dans une de mes premières chansons EVOLUTION quand j’ai entamé ma carrière solo, il y a bien longtemps, dans nos sociétés, chaque travail avait été donné à une ethnie ou caste bien donné. Mais aujourd'hui, les temps ont évolué et pour faire quelque chose le legs parental ne suffit plus.
Pour ma part, Dieu m’a confié un don dès le bas âge que j’ai su travailler. J’ai fait beaucoup de recherches pour m'exceller et pour devenir un artiste de renommée.
NdarInfo : Quelles est la place de Saint-Louis dans votre parcours et votre formation personnelle ?
AGS : Saint-Louis représente mon berceau, ma maison, mon terroir. Saint-Louis représente tout pour moi et c’est à partir de là que mes premières chansons sont nées. J’ai vécu une enfance extraordinaire dans cette ville. Je me remémore encore de ces beaux temps malgré les difficultés auxquelles mes parents étaient confrontés. Mes parents à qui je rends vivement hommage ont su m’offrir une bonne éducation de base et m’ont très tôt confié aux gardes de l’école coranique.
A Saint-Louis résident mes repères. Je ferais toujours sa promotion et je la chanterai partout haut et fort sur toutes les scènes du monde entier.
Dans Mbaraan, mon nouvel opus qui vient de paraitre, j’ai chanté Saint-Louis comme dans l’album précédent ‘Dou léébi nééne’. Une chanson dédiée aux personnalités de cette ville.
Cette fois ci, j’ai évoqué les 350 ans de cette ville qui est la porte du savoir et de la probité morale. Cette terre qui a abreuvé et inspiré toutes les grandes figures historiques du Sénégal.
Abdou guité Seck : Je suis né à Saint-Louis le 18 juin 1979 au quartier Diawlingue où j’ai fait mes premiers pas au cœur de notre maison familiale située au bord du fleuve. C’est là où j’ai entamé mes études scolaires à l’école Amadou Fara Mbodj ex Sor Garçons lorsque j’avais 6 ans. Après avoir réussi l’entrée en sixième, j’ai rejoint le collège André Guillabert et j’ai commencé à produire mes premières notes musicales.
Au temps, je fréquentais le centre culturel Abdel Kader Fall qui était le siège de l’orchestre régional de Saint-Louis et au cours d’une audition, je fus choisi comme chanteur titulaire de ce groupe. J’avais été élu "Voix d'or" de la ville. Coura Ba Thiam, alors Ministre de Culture sous le gouvernement de Abdou Diouf nous avait soutenu en nous gratifiant d’un matériel musical. Et cela nous avait beaucoup galvanisé. J’ai évolué avec mon premier orchestre durant trois ans et en novembre 1995, je rencontrais des occidentaux qui étaient venus de Marseille et qui voulaient mettre sur pied un groupe musical en collaboration avec un chanteur sénégalais. Un jour, ils me trouvèrent en prestation sur la place Faidherbe de Saint-Louis. Séduits par mes qualités vocales malgré notre matériel rudimentaire, ils m’invitèrent à les rejoindre et à travailler avec eux. De notre collaboration naquit le groupe WOCK (contraction de Wolof et de Rock). J’avais 16 ans.
NdarInfo : Qu’est ce qui vous a poussé à faire de la musique, est-ce un héritage ou un accident de parcours
?
AGS : Il y a de l’héritage certes mais en musique l’héritage seulement ne suffit pas. Comme je l’ai chanté dans une de mes premières chansons EVOLUTION quand j’ai entamé ma carrière solo, il y a bien longtemps, dans nos sociétés, chaque travail avait été donné à une ethnie ou caste bien donné. Mais aujourd'hui, les temps ont évolué et pour faire quelque chose le legs parental ne suffit plus.
Pour ma part, Dieu m’a confié un don dès le bas âge que j’ai su travailler. J’ai fait beaucoup de recherches pour m'exceller et pour devenir un artiste de renommée.
NdarInfo : Quelles est la place de Saint-Louis dans votre parcours et votre formation personnelle ?
AGS : Saint-Louis représente mon berceau, ma maison, mon terroir. Saint-Louis représente tout pour moi et c’est à partir de là que mes premières chansons sont nées. J’ai vécu une enfance extraordinaire dans cette ville. Je me remémore encore de ces beaux temps malgré les difficultés auxquelles mes parents étaient confrontés. Mes parents à qui je rends vivement hommage ont su m’offrir une bonne éducation de base et m’ont très tôt confié aux gardes de l’école coranique.
A Saint-Louis résident mes repères. Je ferais toujours sa promotion et je la chanterai partout haut et fort sur toutes les scènes du monde entier.
Dans Mbaraan, mon nouvel opus qui vient de paraitre, j’ai chanté Saint-Louis comme dans l’album précédent ‘Dou léébi nééne’. Une chanson dédiée aux personnalités de cette ville.
Cette fois ci, j’ai évoqué les 350 ans de cette ville qui est la porte du savoir et de la probité morale. Cette terre qui a abreuvé et inspiré toutes les grandes figures historiques du Sénégal.
NdarInfo : Vos Projets pour Saint-Louis ?
AGS : Si nous réussissons et que nous atteignons nos objectifs, nous comptons beaucoup faire pour notre chère ville. Il serait difficile d’entamer des actions d’envergure maintenant, à l’aube de ma carrière. On ne peut nous exiger, déjà, le bilan de ce que nous avons fait pour Saint-Louis. Nous venons juste de commencer et le chemin est long devant nous. Ceux qui m’exigent d’œuvrer doivent au contraire agir au lieu d’attendre. L’important c’est de semer soi-même et de ne pas attendre que l’autre le fasse à sa place.
Récemment, j’ai rencontré des collaborateurs belges que je les ai amené à mon école élémentaire pour construire une classe, refaire les robinets, etc. Nous avons dialogué avec le Directeur de l’école M. El Hadj Kane dit Neuf Kane pour savoir ce que cette école a besoin.
J’ai l'objectif de mettre sur pied une école de musique à Saint-Louis pour que les jeunes qui ont du talent et qui veulent apprendre cet art puissent avoir un cadre d’expression propice leur permettant de le faire. Ils pourront ainsi s’assurer un avenir radieux.
Pour le moment, je demande à tous mes frères et sœurs de Ndar de nous soutenir.
NdarInfo : Quels sont les personnages de Saint-Louis d’hier et d’aujourd’hui qui ont marqué significativement votre vie ?
AGS : Almamy Mateuw Fall, que je rends dignement hommage à beaucoup fait pour moi.Cette personne là me suivait et avait l’ambition de me soutenir. S’il était encore là, les choses seraient extraordinaires. C’est un homme que je respecte beaucoup et je prie pour qu’il repose en paix dans les jardins du paradis.
Golbert Diagne doit être remercié. Si on avait 4 Golbert à Saint-Louis, cette ville serait plus que splendide. C’est quelqu’un que j’aime et que j’estime vu sa ténacité, ces efforts pour que Saint-Louis aille de l’avant et qu’elle soit parmi les premières villes.
Racine Sy me soutient beaucoup bien que j’ai du mal ces temps-ci à le joindre. Je profite de cet entretien pour lui dire ici que son petit frère le salue qu’il ne lui ai guère facile ces derniers temps de te joindre. Il m’exhorte sans cesse pour qu’on porte le drapeau de Saint-Louis très loin et très haut.
Quand je parle de soutien je n’évoque pas l’aspect financier bien qu’important mais ce qui compte le plus pour moi c’est l’assistance morale.
NdarInfo : Quels messages adressés aux personnalités de cette ville afin qu’elles soutiennent la jeunesse saint-lousienne?
AGS : Je leur demande solennellement de soutenir les fils et filles de Saint-Louis qui veulent réussir. Oumane Masseck Ndiaye œuvre de ces actions et d’ailleurs il m’a soutenu lorsque j’avais un projet. Il a su offrir du travail à beaucoup de jeunes qui étaient dans le chômage. Babacar Sy, Directeur de Sup deco s’évertue dans des actions pareilles. Je leur demande de renforcer cela car Saint-Louis en a besoin. Car, il n'est pas facile pour un régionaliste de venir et s’adapter facilement au système ardu de Dakar.
Mais le grand message que je voudrais leur lancer à tous, c’est de s’unir. Car s’il y a dislocation de relations entre eux, les choses pourront ne jamais avancer et je saurais plus à qui me fier.
NdarInfo : Vos Perspectives musicales ?
AGS : La première est de donner une visibilité à mon nouvel album Mbaraan, j’ai pris sur moi trois ans pour le travailler. Les thématiques développées donnent une idée de notre effort d'originalité.
Par exemple, j’ai chanté un morceau intitulé Environnement pour demander à ce qu’on protège la nature qui est notre cadre de vie. J’ai magnifié à travers cette chanson l’importance du projet de la grande muraille verte. J’ai suis allé vers Le Ministère de l’environnement mais il est dommage de constater que mes paroles et démarches n’ont pas étaient reçues à juste titre.
Le Mbaraan n’est pas destiné aux femmes et le nom de Ndiaga revient dans la chanson.
L’absence de l’Amour dans une relation, la mise en valeur du matériel au détriment de l’affection est un phénomène récurrent dans notre société actuelle. C’est un fléau à dénoncer car il peut conduire les jeunes vers la perdition.
Ndarinfo : NdarInfo vous remercie
AGS : J’apprécie énormément le travail que vous faites et je vous encourage beaucoup. Saint-Louis dans toute sa globalité doit s’approprier des efforts que vous fournissez pour promouvoir la ville et mettre à la disposition de ses fils, ses informations.
NdarInfo : Si vous faisiez une petite chanson exclusivement aux internautes de NdarInfo?
AGS : (Réponse audio)
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE
AGS : La première est de donner une visibilité à mon nouvel album Mbaraan, j’ai pris sur moi trois ans pour le travailler. Les thématiques développées donnent une idée de notre effort d'originalité.
Par exemple, j’ai chanté un morceau intitulé Environnement pour demander à ce qu’on protège la nature qui est notre cadre de vie. J’ai magnifié à travers cette chanson l’importance du projet de la grande muraille verte. J’ai suis allé vers Le Ministère de l’environnement mais il est dommage de constater que mes paroles et démarches n’ont pas étaient reçues à juste titre.
Le Mbaraan n’est pas destiné aux femmes et le nom de Ndiaga revient dans la chanson.
L’absence de l’Amour dans une relation, la mise en valeur du matériel au détriment de l’affection est un phénomène récurrent dans notre société actuelle. C’est un fléau à dénoncer car il peut conduire les jeunes vers la perdition.
Ndarinfo : NdarInfo vous remercie
AGS : J’apprécie énormément le travail que vous faites et je vous encourage beaucoup. Saint-Louis dans toute sa globalité doit s’approprier des efforts que vous fournissez pour promouvoir la ville et mettre à la disposition de ses fils, ses informations.
NdarInfo : Si vous faisiez une petite chanson exclusivement aux internautes de NdarInfo?
AGS : (Réponse audio)
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE
Abdou Guité parle de la Place de Saint-Louis dans sa Vie.mp3 (2.04 Mo)
Abdou Guité chante pour NdarInfo.mp3 (657.86 Ko)
Abdou Guité chante pour NdarInfo.mp3 (657.86 Ko)